
Vous pensiez que l’Histoire ne repassait jamais les plats ? Elle ne repasse pas. Elle les ressert. Brûlants. Acides. Et cette fois, c’est nous qui sommes au menu.
Trump a montré que la démocratie peut être renversée sans tanks. Par les urnes. Par les tweets. Par l’anesthésie collective. Ce qu’il a fait en Amérique, d’autres s’apprêtent à le faire ici — avec un drapeau tricolore dans une main, et un briquet dans l’autre.
Voulez-vous vraiment ça ?
Voulez-vous vraiment que le pays des Lumières soit gouverné par des pyromanes idéologiques ? Voulez-vous vraiment que les enfants apprennent demain que « les colonisés n’ont qu’à se taire », que « la Shoah est un détail », que « l’islam est incompatible avec la République » ? Voulez-vous vraiment trahir vos grands-parents, résistants ou déportés, morts pour que cette nation reste libre — pas blanche, pas pure, pas silencieuse, mais libre ?
Il ne s’agit pas ici de faire peur. Il s’agit de regarder en face ce qui se prépare : la dédiabolisation de la haine. Le lifting du fascisme. La banalisation du pire.
Hitler aussi avait commencé par des élections. Par des discours « d’ordre ». Par la reconquête d’une identité « blessée ».
La question n’est plus « Est-ce possible ? » La question est : « L’accepterez-vous ? »
Les héritiers de Vichy s’installent au cœur de la République — dans les mairies, les régions, les plateaux TV. Ils avancent masqués, souriants, entourés de communicants, habillés chez Hugo Boss, mais porteurs du même virus : celui qui transforme les peurs en lois, les étrangers en cibles, les dissidents en coupables.
Français, Européens, si vous dormez encore, vous rêverez peut-être d’un passé glorieux. Mais vous vous réveillerez dans un cauchemar très réel.