Refuser. Agir. Et reconstruire.
Il est encore temps. Mais il ne reste plus de temps à perdre.
Ce n’est pas en partageant des citations de Camus sur Instagram que vous défendrez la République. Ce n’est pas en râlant au comptoir ou en likant des vidéos antifa qu’on fait barrage au retour du pire.
Il faut du courage. Et pas celui de 1940. Celui de maintenant.
Le courage d’ouvrir les yeux sur ce qui est en train de se normaliser dans les urnes. Le courage de ne pas céder à l’excuse du « tous pourris », qui n’est rien d’autre que le marchepied de ceux qui veulent pourrir la démocratie. Le courage de répondre, d’argumenter, de débattre, sans jamais céder un pouce de terrain à la haine, même polie, même en costard.
On ne combat pas le fascisme en criant « No pasaran » tous les dix ans. On le combat chaque jour, dans les urnes, dans les esprits, dans les écoles, dans les médias, dans les choix de société.
Vous voulez de l’action ? Alors votez. Organisez-vous. Faites campagne. Défendez les journalistes. Soutenez la magistrature indépendante. Répondez aux fake news. Protégez ceux qu’ils veulent isoler. Lisez les programmes. Allez aux conseils municipaux. Prenez la parole. Prenez la rue. Mais surtout : ne vous taisez plus.
Parce qu’en face, eux ne se tairont pas.
Ils ont des médias. Des algorithmes. Des financements opaques. Des influenceurs en boucle sur TikTok. Et une idéologie simpliste, redoutablement efficace : désigner un ennemi, promettre l’ordre, accuser la démocratie de tous les maux.
La seule réponse à ça, ce n’est pas le silence. C’est l’action civique, assumée, continue.
Ceux qui se taisent aujourd’hui, seront complices demain.