Rassemblement National : Un danger réel pour la démocratie républicaine
Une affaire révélatrice : 15 députés RN impliqués dans un groupe Facebook raciste
En décembre 2024, une enquête journalistique a mis en lumière la participation présumée de 15 députés du Rassemblement National à un groupe Facebook privé, dans lequel circulaient des propos explicitement racistes, islamophobes, mais aussi des appels au meurtre, des injures ciblées et des théories complotistes dangereuses.
Face à cette dérive d’une extrême gravité morale, éthique et légale, l’association Artia13 a officiellement déposé une constitution de partie civile le 19 décembre 2024 auprès du Tribunal judiciaire de Tarascon. Ce geste symbolique et juridique affirme notre volonté de défendre la République contre ceux qui, par leur silence ou leur participation, banalisent l’extrémisme et la haine.
La justice suit son cours : lenteur nécessaire, indépendance absolue
La procédure est en cours. Comme toujours, la justice prend le temps de rassembler les preuves, d’interroger, de recouper les faits avec méthode. Cela peut prendre des mois, voire des années, mais cette rigueur est la garantie d’une justice impartiale.
Nous rappelons que les juges sont indépendants, les enquêteurs également. Ils ne répondent ni à des agendas politiques, ni à des pressions médiatiques. Ils sont les gardiens du droit, du respect des lois, et des valeurs de notre République. Ceux qui prétendent le contraire cherchent à fuir leurs responsabilités.
Le RN : un projet politique construit sur la peur, la division et la haine
L’affaire du groupe Facebook n’est pas un accident. Elle s’inscrit dans une stratégie systémique du RN depuis des années :
- Discours xénophobes banalisés, souvent réécrits pour paraître acceptables médiatiquement.
- Attaques contre les journalistes, les chercheurs, les militants, toute voix critique.
- Stigmatisation systématique des minorités, qu’elles soient religieuses, culturelles ou sociales.
- Doute permanent jeté sur la justice, les ONG, les institutions démocratiques.
Derrière un vernis de respectabilité institutionnelle, le RN reste fidèle à sa matrice d’extrême droite. Celle qui préfère l’ordre autoritaire à la justice républicaine, le repli identitaire à la fraternité, et la peur de l’autre à la solidarité nationale.
Anticiper leur riposte : le classique discours de victimisation
Prévisible, le RN hurlera à la manipulation politique. Il prétendra être victime d’un « système » qui cherche à le faire taire. Ce discours ne doit plus tromper personne. Il s’agit d’une tactique bien rodée pour éteindre le feu en accusant ceux qui l’allument de l’avoir inventé.
Mais la vérité est têtue. Et la justice, elle, ne se laisse pas distraire.
Le rôle d’Artia13 : agir, alerter, rassembler
Notre association ne peut pas rester silencieuse face à de tels agissements. En nous portant partie civile, nous nous inscrivons dans une démarche de :
- Défense des principes fondamentaux de la République
- Protection des minorités contre les discours de haine
- Veille démocratique contre les dérives autoritaires
Nous appelons toutes les associations, syndicats, intellectuels, citoyens engagés à refuser la banalisation de l’extrême droite et à s’organiser pour protéger notre démocratie.
Ne pas se résigner, ne pas se taire
La République ne meurt pas d’un coup. Elle meurt de silence, de passivité, de renoncements successifs.
Ce que révèle cette affaire, ce que symbolise l’attitude du RN, c’est le danger réel d’un glissement autoritaire et raciste au cœur même de nos institutions. Mais tant que des citoyens, des associations, des juges et des journalistes se lèveront, la République vivra.
Chez Artia13, nous avons choisi de résister.
🖋️ Cédric, président de l’association Artia13
Pour une République forte, libre et fraternelle.
➡️ https://artia13.city – contact@artia13.org