Alors que la qualité des soins dispensés à l’établissement thermal de Salies-du-Salat fait l’unanimité des avis, positifs et recommandés par les curistes et les médecins, c’est l’insuffisance de ces derniers et les problèmes d’hébergement qui risquent d’affecter la fréquentation des cures cette saison.
La saison thermale de Salies-du-Salat doit débuter le 16 juin prochain et jusqu’au 8 novembre. Si le recrutement des agents thermaux ne pose pas de problèmes à la municipalité, leur nombre va dépendre de la capacité à répondre aux demandes de curistes. En effet pour une cure thermale traditionnelle de trois semaines (sur prescription médicale), ou pour des séjours courts (à partir de 5 jours), il est nécessaire d’avoir un médecin référent sur place. Durant les 18 jours de cure thermale, 3 consultations sont prévues entre le médecin thermal et son patient.
Des médecins pour les curistes ?
Le souci sur Salies-du-Salat est l’insuffisance de médecins pour absorber des patients supplémentaires pendant la durée d’ouverture de la saison thermale. Les départs à la retraite des médecins, pas toujours remplacés, le roulement des congés de ceux en activité, tout cela entraîne une incertitude quant au nombre de curistes qui pourront être accueillis. Pour Evelyne Marigo, élue en charge de l’établissement thermal, « c’est là une situation contrariante, d’autant plus que cette année, dès février, nous étions à plus de 150 appels de curistes souhaitant venir par rapport à 2024. » L’adjointe remercie toutefois les médecins, dont certains de communes voisines comme Mazères-sur-Salat, qui d’année en année s’efforcent d’accueillir les curistes et de les rajouter à leur nombreuse patientèle.
Le deuxième problème est celui de l’hébergement. La résidence municipale des Salatines étant fermée et devant être mise aux normes, ce ne sont pas loin de 60 personnes qui doivent trouver à se loger autour de Salies pour une période 3 semaines. Fort heureusement le nouveau camping des Oiseaux à Saint-Martory propose à la location des mobil-homes et des caravanes ; également des privés se sont manifestés avec des appartements à louer.
Comme le dit l’adjointe au maire, avec philosophie, « il va falloir s’adapter. Nous jonglerons avec les absences des médecins, les disponibilités dans les gîtes, camping et hôtels et nous adapterons le nombre de nos agents en fonction du nombre de curistes présents, selon les périodes. »
