TRUMP : Quand l’ignorance prend le pouvoir — et pourquoi la France doit s’en inquiéter
Le vrai danger n’est pas Trump. Le vrai danger, c’est ce qui a permis Trump.
Comment un peuple aussi éduqué… a-t-il pu élire un président aussi déconnecté ?
MIT, Harvard, Stanford, Yale : les temples de l’intelligence mondiale. Et pourtant… un homme sans culture, sans finesse intellectuelle, sans respect pour la vérité, a conquis le sommet du pouvoir américain.
Une anomalie ? Non. Un symptôme.
Celui d’une école élémentaire américaine en ruines.
Derrière le show Trump, le crash de l’éducation.
Les chiffres du rapport Pisa 2022 sont clairs : le niveau chute. Pire : dans certaines zones rurales, les ados de 15 ans ne maîtrisent même pas ce qu’un élève de CE1 devrait savoir en France.
Pourquoi ? Parce qu’aux États-Unis, chaque État fait ce qu’il veut avec l’école. Résultat : des manuels à la limite du complotisme, des enseignants mal formés, des contenus absurdes…
Et Trump ne corrige pas le tir. Il l’aggrave. Il a même signé un décret pour démanteler le Département de l’Éducation. Oui, carrément.
Traduction : moins de contrôle, plus de dérives, plus d’ignorance.
L’école a perdu. Le Web a gagné.
Là où l’école devait enseigner à penser, elle a laissé la place à l’impulsion.
Là où elle devait construire des esprits critiques, elle a ouvert les vannes à la crédulité.
Les fake news sont devenues des vérités. Les stéréotypes, des repères. Les discours simplistes, des prophéties.
Et Trump ? Il est arrivé au bon moment, avec les bons outils :
- des mots d’ordre à la place des mots d’esprit
- des réponses définitives à la place des questions profondes
- une haine structurée à la place d’une pensée structurante
La France est-elle à l’abri ? Non.
On regarde les États-Unis avec une certaine condescendance. On se rassure.
Mais notre école décline. Nos élèves décrochent.
Les réseaux sociaux dictent l’opinion. La complexité fait peur. Le débat s’éteint.
Alors, faut-il attendre notre “Trump” pour réagir ?
- Un peuple privé de langage est un peuple livré.
- Livré à la haine.
- Livré au simplisme.
- Livré à ceux qui transforment les citoyens en pions.
Résister commence par éduquer.
Car une école qui élève empêche les démagogues de triompher.
Et si la France veut éviter la même dérive, elle doit faire de l’école une priorité absolue.
Trump n’est pas une anomalie. Il est une alerte.
Et cette alerte résonne bien au-delà des frontières américaines.