Katy Perry a essuyé de nombreuses critiques depuis ses 11 minutes, trajet compris, dans l’espace. La chanteuse a reçu des remarques plus ou moins acerbes, de la part d’inconnus comme de célébrités. Il faut dire que cette sortie de l’atmosphère avec Blue Origin, la flotte du milliardaire Jeff Bezos, a rejeté 429 tonnes de CO2, soit 200 fois plus que le budget carbone annuel d’une personne, selon des scientifiques comme le relaye Le Temps.
Blue Origin affirme de son côté que sa navette ne rejette « que de l’eau et de la vapeur d’eau ». Une affirmation qui a fait rire (jaune) les scientifiques. « Un chimiste m’a expliqué que tout ce qui se consume à une température élevée convertit l’azote, qui est déjà présent dans l’atmosphère, en gaz d’oxyde d’azote qui endommage la couche d’ozone », déclare une journaliste de la BBC. Les scientifiques ont par ailleurs rappelé que la vapeur d’eau est un gaz à effet de serre qui n’a rien à faire dans la couche supérieure de l’atmosphère en temps normal. Peu importe pour Katy Perry, qui poursuit ses rêves malgré les rageux défenseurs de l’environnement et du bon sens.
« Un dépotoir pour les déséquilibrés »
C’est ce que la chanteuse de Roar explique dans un message adressé à ses fans sur Instagram, qu’elle remercie de continuer à la suivre dans sa « folle aventure », un « lien » qui lui permet de « rester vraie ». Actuellement en tournée, Katy Perry se réjouit aussi de ressentir « la chaleur » de son public, qui est bien réel, contrairement au « monde en ligne ».
« Quand le monde en ligne essaye de faire de moi une Piñata humaine, je le prends avec grâce et je lui envoie de l’amour, parce que je sais qu’il existe tellement de gens qui souffrent de tellement de façons différentes, et Internet n’est qu’un dépotoir pour les déséquilibrés et les personnes qui auraient besoin de se faire soigner », écrit-elle en commentaire d’une publication de fan en son honneur.
Si elle admet qu’elle n’est « pas parfaite », Katy Perry garde cette même effusion de joie qu’elle a montré en embrassant le sol après ses 11 minutes dans l’espace en touriste. « Parfois je tombe, mais je me relève et continue de jouer à ce jeu de la vie, et, malgré tout, à travers les coups et les bleus, je regarde la lumière et cette lumière débloque un nouveau niveau », ajoute Katy Perry, à qui on souhaite, malgré tout, de ne pas finir Game Over comme il peut advenir dans les jeux vidéo auxquels elle emprunte sa métaphore, ni à la planète si le tourisme spatial se démocratise.