La canicule contraint EDF à mettre à l’arrêt la centrale de Golfech
Contexte de l’arrêt de la centrale
Le 2 juillet 2025, le réacteur n° 1 de la centrale nucléaire de Golfech, située dans le Tarn-et-Garonne, a été mis à l’arrêt en raison d’une canicule persistante. Cette décision a été prise après que la température de la Garonne a dépassé le seuil réglementaire de 28 °C, rendant impossible le refroidissement efficace des réacteurs.
« L’arrêt préventif est nécessaire pour garantir la sécurité du site » [EDF]
Impact du réchauffement climatique sur les opérations
Ce scénario n’est pas inédit, mais il devient de plus en plus fréquent avec l’augmentation des épisodes caniculaires. L’arrêt a significativement coïncidé avec une forte demande énergétique, notamment due à l’utilisation accrue de la climatisation. Source locale non confirmée
Analyse : L’augmentation de la fréquence des canicules pourrait impacter la fiabilité des centrales nucléaires, nécessitant des adaptations urgentes.
Rassurance sur l’approvisionnement énergétique
Malgré l’arrêt du réacteur, les autorités affirment que l’approvisionnement électrique est assuré. Le gestionnaire du réseau, RTE, indique que d’autres sources de production, comme les barrages hydroélectriques et le photovoltaïque, compensent cette perte. EDF souligne que ces interruptions ne représentent que 0,3 % de la production annuelle du parc nucléaire.
« Nos réserves sont suffisantes pour faire face à la demande » [RTE]
Vulnérabilité croissante du parc nucléaire
La Cour des comptes exprime cependant des inquiétudes sur la vulnérabilité du parc nucléaire face au réchauffement climatique. Elle avertit que les arrêts liés à la chaleur pourraient augmenter de trois à quatre fois d’ici 2050. En 2003, une situation similaire avait entraîné une perte de production de 1,43 % au niveau national.
« L’impact du changement climatique sur le secteur énergétique est inévitable » [Cour des comptes]
Vers une adaptation nécessaire
Face à ce défi, EDF doit envisager des innovations technologiques pour ses systèmes de refroidissement, actuellement dépendants des débits fluviaux. Avec l’électrification croissante des usages, la nécessité d’une production stable en été devient cruciale.
« Il est impératif d’agir pour adapter nos infrastructures » [expert en énergie]
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