
Après Aryna Sabalenka, Alexander Zverev dégaine à son tour son téléphone pour prendre en photo une marque mal arbitrée. La scène s’est déroulée dimanche lors de la victoire en trois sets de l’Allemand en 16es de finale du Masters 1000 de Madrid (2-6, 7-6, 7-6) contre Alejandro Davidovich Fokina.
L’action s’est déroulée à la fin du deuxième set, alors que les deux joueurs étaient au coude à coude. L’Espagnol est monté au filet pour contrer une amortie du finaliste de Roland-Garros 2024, mais son coup semble échouer dans le couloir. La balle sera pourtant annoncée bonne. « La machine ne fonctionne pas, regardez la marque s’il vous plaît, descendez et venez voir », supplie Zverev. L’arbitre explique qu’il ne peut pas intervenir et après un interminable dialogue de sourds, l’Allemand décide de chercher son portable pour prendre la marque en photo. Il finira par poster l’image en story sur ses réseaux.
Le numéro 2 mondial n’est pas le premier à se plaindre de l’arbitrage électronique. Arthur Fils avait déjà fait part de sa frustration, après sa défaite vendredi contre Francisco Comesana. « Pour moi, sur terre, il faut revenir aux juges de ligne et faire confiance au jugement des arbitres, déclarait-il. Maintenant, l’arbitre ne fait plus rien. Il est seulement assis sur sa chaise pour dire 15-40, 30A ou avertissement. Il ne descend jamais de sa chaise pour vérifier une marque. Pour moi, il faut changer ça. Sur terre en particulier, ça provoque beaucoup de frustration. » La preuve avec Zverev.