
Vincent Cassel est retourné dans le monde des couches et des biberons depuis le 7 janvier, date à laquelle il a accueilli son fils Caetano avec sa compagne Narah Baptista. Cependant, le thème de son dernier film, Les Linceuls, de David Cronenberg, qui sortira le 30 avril, le pousse à explorer la fin de vie.
L’acteur y incarne un homme d’affaires, inconsolable après la mort de sa femme, qui invente un système permettant aux vivants de se connecter avec les disparus.
Un peu comme après « une grosse soirée »
C’est donc naturellement que l’acteur a été questionné sur la fin de vie dans La Tribune dimanche, le 27 avril. Si le père de l’acteur a été enterré, lui n’envisage pas l’inhumation. « Alors que je pense très souvent à lui, je ne vois pas la nécessité d’aller sur sa tombe » explique-t-il. Pour sa part, il se « verrai (t) bien incinéré ».
Très proche de son pays d’adoption, le Brésil, dont sa compagne actuelle est originaire, l’acteur aimerait que ses cendres y soient « balancées dans la mer ». « Il y a la beauté du pays, sa grandeur », justifie-t-il, « mais surtout une façon d’appréhender l’existence et de tracer sa route que les Brésiliens appellent le jeitinho ou la ginga. Une sorte de swing, une manière de rester ludique, de prendre du recul et de ne pas se poser en victime, même quand c’est la merde », ajoute-t-il.
Et avant ça, il voudrait « mourir épuisé de la vie, fracassé de fatigue. Un peu comme quand on a passé une grosse soirée, ce qui m’arrive de moins en moins, je dois avouer ! » Il faut dire qu’à 58 ans, Vincent Cassel est également père d’une fille de six ans, Amazonie, née de sa relation avec Tina Kunakey, ainsi que de deux plus grandes, Deva et Léonie, nées en 2004 et 2010 de son union avec Monica Bellucci.
Malgré tout, selon l’acteur de La Haine, l’essentiel, ce n’est pas la chute. « Ce n’est pas important de savoir comment on finit. Ce qui compte, c’est d’avoir vécu intensément » conclut Vincent Cassel.