Soudan : le chef de l’ONU alerte sur une crise hors de contrôle au Darfour du Nord


Ces attaques, lancées dans l’ouest de Soudan par les Forces de soutien rapide (FSR), surviennent deux semaines à peine après une offensive des paramilitaires contre deux camps pour personnes déplacées de la région, Zamzam et Abou Shouk, au cours de laquelle des centaines de civils auraient perdu la vie, dont des travailleurs humanitaires.

Depuis leur revers à Khartoum, la capitale soudanaise récemment reprise par les forces gouvernementales du général Abdel Fattah al-Burhane aux FSR, ces dernières tentent d’accroître leur emprise sur l’État du Darfour du Nord, via des assauts répétés autour de la ville assiégée d’El Fasher, qui demeure sous le contrôle de l’armée soudanaise.

Harcèlement de personnes déplacées

Depuis le début du mois, plus de 400.000 personnes auraient été contraintes de fuir le seul camp de Zamzam, le plus important de cette région frappée depuis l’été dernier par la famine.

Dans une déclaration publiée par son porte-parole, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est dit très préoccupé par les informations faisant état « de harcèlement, d’intimidation et de détention arbitraire » des personnes déplacées à divers points de contrôle.

Malgré l’insécurité persistante et de graves déficits de financement, l’ONU et ses partenaires humanitaires font tout leur possible pour augmenter l’aide d’urgence dans la zone de Tawila, au Darfour du Nord, qui accueille la majorité des personnes ayant fui Zamzam.

« L’ampleur des besoins est énorme », a souligné le Secrétaire général.

Selon certains rapports, des femmes et enfants désespérés tenteraient actuellement de traverser la frontière ouest du pays vers le Tchad, en quête de sécurité et d’assistance.

Violences dans l’État de Khartoum

M. Guterres a par ailleurs indiqué que les violences contre les civils se poursuivaient dans d’autres régions du Soudan, notamment à Omdurman, dans l’État de Khartoum, où des massacres ont été signalés ces derniers jours.

Le Secrétaire général a réitéré son appel à « faciliter un accès humanitaire sûr et sans entrave à toutes les zones où il existe des besoins, par tous les moyens nécessaires ». Il a également exhorté les parties belligérantes à assurer la protection des civils, en vertu du droit international humanitaire.

« Les auteurs de violations graves doivent être tenus responsables de leurs actes », a-t-il dit.

Alors que la guerre civile dans le pays a passé, ce mois-ci, le cap des deux ans, ces effets déstabilisateurs sur la région du nord-est de l’Afrique se font de plus en plus sentir. António Guterres a appelé à une cessation immédiate des hostilités et a exhorté la communauté internationale à agir de toute urgence pour mettre fin « aux souffrances et aux destructions incessantes » causées par le conflit.



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