
La question de l’énergie en Bretagne représente non seulement un enjeu territorial mais aussi une préoccupation sociale. Dans une région qui n’est pas autonome en production d’énergie, la consommation finale est en baisse régulière depuis 2022 à 20,4 térawatt-heures (TWh) en 2023 (-2,6 %). Mais l’objectif de sobriété énergétique ne concerne pas tous les habitants de la même manière. Dans certaines zones, il croise le sujet de la précarité et du mal logement.
Selon en étude publiée mardi 29 avril par l’Insee Bretagne, un ménage breton sur cinq était considéré en situation de vulnérabilité énergétique – part des revenus utilisée pour les dépenses en énergie jugées trop importante – liée au logement en 2021. Les simulations réalisées à l’horizon 2035 montrent que si rien n’est fait en termes de « rénovation volontariste des logements », la part des ménages en vulnérabilité énergétique pourrait fortement augmenter en cas de hausse de 20 à 50% des prix de l’énergie.