
Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et le bilan des combats, voici l’essentiel de ce mardi 29 avril, 1.161e jour du conflit.
Le fait du jour
Rien de nouveau sur le front des négociations, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a une fois encore exhorté mardi à ne faire « cadeau » d’aucun territoire à son homologue russe Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre, alors que la reconnaissance de régions occupées par Moscou semble être envisagée par Washington.
« Nous voulons tous que cette guerre se termine de manière équitable, sans cadeau pour Poutine, et surtout pas des terres », a déclaré Zelensky lors d’un sommet régional.
La phrase du jour
« Nous sommes convaincus que notre partenariat ne fera que se renforcer dans notre quête commune de paix, de justice et de sécurité. »
Heureux comme un président ukrainien après la victoire aux élections législatives canadienne du parti du Premier ministre Mark Carney, soutien affiché de Kiev face à l’invasion russe et anti-Trump convaincu.
Le chiffre du jour
27. Un tribunal militaire du sud de la Russie a annoncé mardi avoir condamné à 27 ans de prison un Ukrainien, naturalisé Russe, accusé d’avoir tenté d’empoisonner des jeunes diplômés d’une école d’aviation militaire, en agissant sur ordre des services ukrainiens.
Igor Semenov, 34 ans, a été reconnu coupable d’avoir essayé de tuer des pilotes diplômés en introduisant du poison dans des gâteaux et des bouteilles d’alcool devant être consommés lors de leur fête de fin d’études en 2023, selon la justice russe.
Depuis le début de l’offensive de grande ampleur en Ukraine en février 2022, les affaires de « sabotage » ou d’« espionnage » au profit de Kiev se multiplient en Russie. Les procès se tiennent presque toujours à huis clos.
La tendance du jour
Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont annoncé mardi avoir arrêté une série de responsables de la défense, accusés d’être impliqués dans la fourniture à l’armée de dizaines de milliers d’obus défectueux.
Les autorités ukrainiennes avaient annoncé en novembre 2024 enquêter sur ce scandale après qu’il eut été révélé par la presse. Au moins 120.000 obus de calibre 120 mm avaient dû être retirés du front, au moment où les forces de Kiev manquaient justement de munitions.
« Les accusés ont utilisé des matériaux de mauvaise qualité et ont effectué un travail défectueux pour la production de masse des obus, ce qui a entraîné des défaillances », a indiqué le SBU dans un communiqué.
Notre dossier sur la guerre en Ukraine
Selon cette source, le but était de frauder en réduisant le coût de production afin de tirer un meilleur profit des commandes publiques, avec la complicité de responsables militaires qui ont « fermé les yeux sur le lot de munitions défectueuses et ont introduit de fausses informations dans les documents ».