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Panasonic Lumix S1R II

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Six ans après le lancement du S1R, Panasonic revient sur le devant de la scène avec son nouveau fleuron, le Lumix S1R II, un appareil photo hybride à capteur plein format dévoilé fin février 2025. Ce nouveau modèle conserve l’ADN de son prédécesseur tout en corrigeant ses principaux défauts. Contrairement au S1R original, qui était imposant et lourd, le S1R II adopte un gabarit nettement réduit et allégé de 20%, reprenant les dimensions du Lumix S5 II.

Le S1R II est équipé d’un nouveau capteur CMOS rétroéclairé de 44,3 mégapixels sans filtre passe-bas, promettant des images d’une grande richesse de détails. Première pour Panasonic, cet appareil peut filmer en 8K et propose des options vidéo professionnelles impressionnantes. Doté de la monture L (compatible avec les objectifs Leica, Sigma et Panasonic), ce boîtier se positionne dans le segment haut de gamme semi-professionnel.

Affiché à un prix de 3599 € nu (ou 4499 € avec le zoom 24-105mm f/4), le S1R II vise à séduire tant les photographes exigeants que les vidéastes professionnels, rivalisant directement avec les Canon EOS R5 Mark II, Nikon Z8 et Sony A1 II, mais à un tarif bien plus compétitif.

Caractéristiques techniques

Voici les caractéristiques techniques de cet appareil photo Panasonic Lumix S1R II :

  • Nom : Panasonic Lumix S1R II
  • Prix de lancement : 3599 € (boîtier nu), 4499 € (avec zoom 24-105mm f/4 Macro O.I.S.)
  • Date de sortie : Mars 2025
  • Taille de capteur : Plein format (24x36mm)
  • Définition du capteur : 44,3 Mégapixels (CMOS rétroéclairé sans filtre passe-bas)
  • Processeur : Non communiqué
  • Plage de sensibilité ISO native : 80 à 51 200 ISO (extensible de 40 à 102 400 ISO)
  • Visée : Électronique OLED, 5,76 Mpx, grossissement 0,78x, taux de rafraîchissement 120 Hz
  • Écran : 3 pouces, 1,84 Mpx, tactile, orientable et inclinable
  • Monture d’objectif : Monture L
  • Rafale : 10 i/s (obturateur mécanique), 40 i/s (obturateur électronique), buffer de 70 images en RAW
  • Stabilisation : Oui, sur 5 axes, gain jusqu’à 8 stops
  • Obturation : 60s – 1/8000s (mécanique), 60s – 1/16000s (électronique)
  • Stockage : 2 emplacements (1 CFexpress Type B et 1 SD UHS-II)
  • Vidéo : 8K 30p, 6,4K 30p 3:2, 5,9K 60p 4:2:0 10 bits, C4K 60p 4:2:2 10 bits, 4K 120p, 5,8K 24p ProRes RAW HQ
  • Connectique : USB-C 3.2 Gen2, HDMI Type A, prises micro et casque 3,5mm, prise télécommande
  • Dimensions : 134 x 102 x 92 mm
  • Poids : 795g (avec batterie et carte mémoire)
  • Tropicalisation : Oui, nombreux joints d’étanchéité, châssis en alliage de magnésium
  • Batterie : DMW-BLK22 (2200 mAh)
  • Autonomie : 330 images selon norme CIPA (jusqu’à 700 images en usage réel)

Prise en main et ergonomie du boîtier

Le Lumix S1R II marque une rupture importante avec son prédécesseur en termes de format. Alors que le S1R original pesait plus d’un kilogramme (1,02 kg) et se montrait aussi imposant qu’un reflex, ce nouveau modèle est nettement plus compact et léger (795g), reprenant les dimensions du S5 II avec ses 134 x 102 x 92 mm. C’est une évolution majeure qui rend l’appareil bien plus agréable à transporter et à utiliser pendant de longues sessions de prise de vue.

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La qualité de construction est exemplaire avec un châssis en alliage de magnésium qui allie légèreté et robustesse. L’appareil est entièrement tropicalisé grâce à de nombreux joints d’étanchéité qui le protègent efficacement contre la poussière, l’humidité et même le gel. Les finitions sont très soignées, avec un design sobre et élégant.

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La prise en main est excellente grâce à une poignée légèrement plus creusée que sur les S5 II, offrant une tenue sûre et confortable, même avec des objectifs imposants. L’équilibre est parfait avec des optiques comme le zoom Sigma 24-70mm f/2,8 DG DN II Art, formant un ensemble cohérent sans déséquilibre notable.

Côté ergonomie, Panasonic a introduit plusieurs améliorations bienvenues. On note l’arrivée d’un commutateur photo/vidéo/S&Q sous la molette PASM, permettant de basculer facilement entre les modes tout en conservant des réglages distincts – une fonction très pratique au quotidien. Les deux molettes principales peuvent être verrouillées pour éviter les manipulations accidentelles.

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L’écran a été complètement repensé, désormais orientable et inclinable à la manière des Sony A1 II ou A7R V, apportant une grande flexibilité pour les prises de vue en positions difficiles, que ce soit en photo ou en vidéo. Le viseur électronique OLED de 5,76 millions de points (le même que sur le S1R original) offre une visée exceptionnellement claire et précise, avec un taux de rafraîchissement atteignant 120 Hz.

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Un petit bémol concerne la seconde touche d’enregistrement vidéo placée en façade, qui s’est révélée facilement activable par erreur. Heureusement, il est possible de lui assigner une autre fonction dans les menus.

Réactivité de l’appareil

Le Panasonic Lumix S1R II se montre globalement très réactif dans toutes les situations d’utilisation, avec un temps de démarrage rapide et une réponse immédiate aux commandes.

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@Panasonic

Son autofocus hybride (à détection de phase et de contraste) représente une nette amélioration par rapport au système DFD (Depth From Defocus) du S1R original. Avec ses 779 points AF couvrant presque toute la surface du capteur, il détecte et suit efficacement les visages, yeux et corps humains, ainsi que les animaux et différents types de véhicules. En conditions normales d’éclairage, l’AF est véloce et précis. En basse lumière, il reste performant jusqu’à -6 EV, bien que légèrement moins réactif qu’en plein jour. Si l’autofocus n’est pas encore tout à fait au niveau des meilleurs systèmes de Canon ou Sony, il s’en approche grandement et ne sera que rarement pris en défaut dans la pratique quotidienne.

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La rafale atteint 10 i/s en obturateur mécanique et impressionne avec 40 i/s en obturateur électronique – une cadence inédite pour un capteur de cette définition. Toutefois, cette performance est à nuancer : la mémoire tampon limitée à 70 images ne permet que 1,75 seconde de capture continue à pleine vitesse. De plus, l’absence de capteur empilé entraîne un effet de rolling shutter prononcé en obturateur électronique, déformant les lignes verticales lors de mouvements rapides. Pour des sujets mobiles, il est donc préférable de se limiter à l’obturateur mécanique qui offre tout de même 8 secondes de rafale à 9 i/s.

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@Panasonic

L’appareil propose également un mode pré-enregistrement capturant jusqu’à 1,5 seconde avant le déclenchement – pratique pour saisir des moments fugaces.

La stabilisation sur 5 axes est un véritable point fort de ce boîtier. Atteignant théoriquement 8 stops de compensation, elle permet concrètement de réaliser des poses longues à main levée de plusieurs secondes. C’est cette même stabilisation qui rend possible le mode haute résolution à main levée, une prouesse technique qui distingue ce Lumix S1R II de ses concurrents.

Qualité d’image

Le Lumix S1R II produit des images d’une qualité remarquable grâce à son nouveau capteur CMOS rétroéclairé de 44,3 Mpx. La définition légèrement inférieure à celle du S1R original (47,3 Mpx) n’est pas perceptible à l’usage et se justifie par une meilleure gestion du bruit numérique.

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@Panasonic

Les fichiers RAW sont extrêmement détaillés et malléables, offrant une excellente base pour le post-traitement. La dynamique est impressionnante, permettant de récupérer facilement jusqu’à 3 IL dans les ombres sans dégradation notable. Pour les hautes lumières, la récupération reste bonne jusqu’à environ +1,6 IL, au-delà desquels une dérive colorimétrique apparaît.

La colorimétrie Panasonic est toujours aussi plaisante, avec des couleurs profondes, des contrastes bien définis et une restitution fidèle des teintes. Les nombreux profils colorimétriques, dont le noir et blanc Leica particulièrement réussi, permettent d’obtenir des rendus variés directement en sortie de boîtier. L’application Lumix Lab permet également de télécharger et créer des LUTs personnalisées pour encore plus de possibilités créatives.

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@Panasonic

La gestion des hautes sensibilités est excellente pour un capteur de cette définition. Les images restent parfaitement exploitables jusqu’à 1600 ISO sans bruit apparent. À 3200 ISO, un léger fourmillement commence à se manifester mais reste très discret. Les fichiers restent utilisables jusqu’à 12 800 ISO avec un bruit fin qui se traite facilement. Au-delà (25 600 et 51 200 ISO), le bruit devient plus présent et s’accompagne d’une légère dérive colorimétrique, tout en conservant un niveau de détail acceptable. La valeur étendue de 102 400 ISO montre ses limites avec un bruit prononcé et une teinte verdâtre.

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Une fonctionnalité particulièrement impressionnante est le mode haute résolution par pixel-shift, qui permet d’obtenir des images de 177 Mpx en combinant plusieurs clichés. Contrairement à la concurrence, ce mode fonctionne même à main levée grâce à l’excellente stabilisation. Les résultats sont bluffants de précision, bien que la création du fichier immobilise l’appareil pendant une trentaine de secondes.

Points forts et points faibles

Points forts :
  • Gabarit compact et ergonomique qui corrige le principal défaut du S1R original tout en conservant une excellente prise en main
  • Viseur électronique exceptionnel de 5,76 Mpx offrant une visée claire, précise et fluide (120 Hz)
  • Qualité d’image excellente avec des fichiers RAW détaillés et une colorimétrie Panasonic toujours aussi séduisante
  • Stabilisation sur 5 axes ultra-performante permettant de réaliser des poses longues à main levée et autorisant le pixel-shift sans trépied
  • Mode haute résolution à main levée produisant des images de 177 Mpx d’une netteté impressionnante
  • Capacités vidéo étendues incluant la 8K 30p et diverses options professionnelles (ProRes RAW, fausses couleurs, etc.)
  • Double emplacement de cartes (CFexpress Type B et SD UHS-II) et possibilité d’enregistrer directement sur SSD externe
  • Tropicalisation complète pour une utilisation en conditions difficiles
  • Rapport qualité-prix très compétitif face aux modèles concurrents aux caractéristiques similaires
Points faibles :
  • Buffer limité à 70 images en rafale, soit moins de 2 secondes à pleine vitesse (40 i/s), ce qui restreint l’usage pour la photographie sportive ou animalière intensive
  • Rolling shutter prononcé en obturateur électronique causant des déformations des lignes verticales lors de mouvements rapides, conséquence de l’absence d’un capteur empilé
  • Second bouton d’enregistrement vidéo en façade trop facile à activer par inadvertance, déclenchant des enregistrements non désirés
  • Création des fichiers haute résolution (177 Mpx) qui paralyse l’appareil pendant 30 secondes
  • Menus complexes et peu intuitifs qui n’ont pas évolué depuis des années et gagneraient à être repensés
  • Mode haute résolution à main levée qui n’est pas activé par défaut et nécessite un détour dans les menus avant chaque utilisation
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Comparaison avec les appareils concurrents

Le Panasonic Lumix S1R II se positionne directement face à plusieurs concurrents haut de gamme, mais avec un avantage tarifaire significatif :

  • Canon EOS R5 Mark II : Le concurrent direct avec ses 45 Mpx, mais qui propose un système autofocus plus avancé et un capteur empilé limitant le rolling shutter. En revanche, le S1R II offre une meilleure stabilisation, un viseur de définition supérieure et la possibilité de filmer en 8K sans surchauffe, le tout pour environ 1000 € de moins.
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Panasonic Lumix S1R II et Canon EOS R5 Mark II (@Camerasize)
  • Nikon Z8 : Avec ses 45,7 Mpx et sa capacité à filmer en 8K 60p, le Z8 propose des options vidéo plus avancées que le S1R II sans nécessiter de grip additionnel. Toutefois, le S1R II compense avec sa stabilisation supérieure et son mode haute résolution à main levée, pour un prix inférieur de 1400 €.
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Panasonic Lumix S1R II et Nikon Z8 (@Camerasize)
  • Sony A1 II : Le haut de gamme absolu avec un capteur empilé de 50 Mpx, une rafale à 30 i/s sans déformation et un suivi AF de référence. Le S1R II ne peut rivaliser sur ces points, mais son prix deux fois moins élevé (3599 € contre plus de 7000 € pour le Sony) en fait une alternative très intéressante.
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Panasonic Lumix S1R II et Sony A1 II (@Camerasize)
  • Lumix S1R (première génération) : Le S1R II perd légèrement en définition (44,3 vs 47,3 Mpx) mais gagne un autofocus hybride bien plus performant, un gabarit réduit de 20%, une cadence de rafale quadruplée et des capacités vidéo nettement supérieures.
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Panasonic Lumix S1R II et Lumix S1R (@Camerasize)
  • Lumix S5 II : Même gabarit mais capteur de “seulement” 24 Mpx. Le S1R II apporte une définition bien supérieure, un viseur plus défini et des capacités vidéo étendues, tout en conservant les qualités du S5 II.
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Panasonic Lumix S1R II et Lumix S5 II (@Camerasize)
Appareils photos
  • Prix
  • Note
  • Date de sortie
  • Capteur
  • Sensibilité ISO
  • Visée
  • Ecran
  • Objectif
  • Vitesse de la rafale
  • Buffer en RAW
  • Stabilisation
  • Carte mémoire
  • Vidéo
  • Dimensions
  • Poids avec batterie
  • Tropicalisation
  • Voir l’offre

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    Panasonic Lumix S1R II

    Panasonic

    • 3600 €
    • 2025
    • FF – 44 Mpx
    • 80 – 102400
    • électronique – 5,76 Mpx
    • 3.2″ – 1,84 Mpx – tactile – inclinable
    • 10 i/s
    • 70
    • oui
    • 1 CFexpress Type B + 1 SD
    • 8K 30 i/s – 6,4K 30 i/s – 5,9K 60 i/s – 4K DCI 120 i/s – 4K UHD 120 i/s – 1080p 120 i/s
    • 134 x 102 x 92 mm
    • 795g
    • oui

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    Canon EOS R5 Mark II

    Canon

    • 4750 €
    • 2024
    • FF – 45 Mpx
    • 100 – 102400
    • électronique – 5,76 Mpx
    • 3,2” – 2,1 Mpx – tactile – sur rotule
    • 30 i/s
    • 93
    • oui
    • 1 CFexpress type B + 1 SD
    • 8K 60 i/s – 4K 120 i/s – 2K 240 i/s
    • 138 x 101 x 93 mm
    • 738 g
    • oui

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    Nikon Z8

    Nikon

    • 4600 €
    • 2023
    • FF – 46 Mpx
    • 64 – 25600
    • électronique – 3,67 Mpx
    • 3,2 » – 2,1 Mpx – tactile – inclinable sur deux axes
    • 20
    • 999
    • oui
    • CFexpressB/XQD + 1 SD
    • 8K 30 i/s, 4K UHD 120 i/s, 1080p 120 i/s
    • 144 x 119 x 83 mm
    • 910 g
    • oui

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    Sony A1 II

    Sony

    • Momentanément non disponible
    • 2024
    • FF – 50 Mpx
    • 50 – 102400
    • électronique – 9,4 Mpx
    • 3.2″ – 2,1 Mpx – tactile – sur rotule
    • oui
    • 2 SD/CFexpressA
    • 8K UHD 30 i/s – 4K UHD 120 i/s – 1080p 120 i/s
    • 136 x 97 x 83 mm
    • 743 g
    • oui

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    Panasonic Lumix S1R

    Panasonic

    • 3499 €
    • 2019
    • FF – 47,3 Mpx
    • 50 – 25600
    • électronique – 5,76 Mpx
    • 3,2 » – 2,1 Mpx – tactile – inclinable
    • 9 i/s
    • 40
    • oui
    • 1 XQD + 1 SD
    • 4K UHD 60 i/s – 1080p 60 i/s
    • 149 x 110 x 97 mm
    • 898 g
    • oui

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    Panasonic Lumix S5 II

    Panasonic

    • 1999 €
    • 2023
    • FF – 24 Mpx
    • 50 – 204800
    • électronique – 3,68 Mpx
    • 3″ – 1,84 Mpx – tactile – sur rotule
    • 9 i/s
    • 200
    • oui
    • 2 SD
    • 5K 30 i/s – 4K DCI 30 i/s – 4K UHD 30 i/s – 1080p 120 i/s
    • 134 x 102 x 90 mm
    • 740 g
    • oui

Dans l’ensemble, le S1R II se distingue par son excellent rapport qualité-prix et sa polyvalence exceptionnelle, rivalisant avec des modèles bien plus onéreux tout en apportant des fonctionnalités uniques comme la haute résolution à main levée.

Est-ce l’appareil de vos rêves ?

Le Panasonic Lumix S1R II se révèle être un appareil photo extrêmement polyvalent qui frôle l’excellence à bien des égards. Ses points forts majeurs – un capteur haute définition produisant des images superbes, une stabilisation exceptionnelle, un viseur de qualité professionnelle et des capacités vidéo étendues jusqu’à la 8K – en font un outil capable de répondre aux exigences des créateurs les plus exigeants.

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Bien sûr, quelques limitations sont à prendre en compte : l’effet de rolling shutter en obturateur électronique, un buffer un peu limité pour les longues rafales et des menus qui mériteraient d’être modernisés. Mais ces inconvénients pèsent peu face aux nombreuses qualités de l’appareil, surtout au regard de son positionnement tarifaire agressif.

Le S1R II s’adresse particulièrement aux photographes polyvalents cherchant un boîtier capable d’exceller dans de multiples domaines. Les photographes de paysage apprécieront sa haute définition et son mode pixel-shift à main levée. Les portraitistes et photographes de studio profiteront de sa qualité d’image exceptionnelle. Les vidéastes trouveront dans ses nombreuses options de tournage de quoi satisfaire leurs besoins professionnels.

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Ce n’est peut-être pas l’appareil idéal pour la photographie sportive intensive ou le suivi de sujets très rapides et imprévisibles – domaines où le Sony A1 II ou le Canon EOS R5 Mark II conservent l’avantage, mais à un coût bien supérieur.

En définitive, si vous recherchez un boîtier hybride haute définition alliant un excellent rapport qualité-prix à une polyvalence remarquable, le Panasonic Lumix S1R II mérite amplement votre attention.

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Et vous, possédez-vous déjà le Lumix S1R II ? Qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires pour aider d’autres photographes à faire le bon choix. Vos retours sur ce que vous avez aimé, comme sur ce qui vous a moins convaincu, sont précieux pour toute la communauté !

Où trouver cet appareil ?

Questions fréquemment posées

Le Lumix S1R II est-il vraiment plus léger que son prédécesseur ?

Oui, avec ses 795g (batterie et carte incluses), le S1R II est environ 20% plus léger que le S1R original qui pesait 1,02 kg. Il adopte le même gabarit que le S5 II, ce qui le rend bien plus agréable à transporter et à utiliser pendant de longues sessions.

Quelle est la différence entre le S1R II et le S1R en termes de définition ?

Le S1R II est équipé d’un capteur de 44,3 Mpx, légèrement inférieur aux 47,3 Mpx du S1R original. Ce choix permet selon Panasonic une meilleure gestion du bruit électronique tout en maintenant une définition très élevée.

Peut-on utiliser le mode haute résolution sans trépied ?

Oui, c’est l’une des grandes forces du S1R II. Grâce à son excellente stabilisation, il permet de réaliser des photos en mode haute résolution (177 Mpx) à main levée, avec des résultats généralement très convaincants. Il faut cependant activer cette option dans les menus, car elle n’est pas activée par défaut.

L’autofocus du S1R II est-il meilleur que celui du S1R original ? 

Absolument. Le S1R II utilise un système autofocus hybride avec détection de phase et de contraste, bien plus performant que le système DFD (Depth From Defocus) du S1R. Il offre 779 points AF contre 225 pour son prédécesseur et intègre des algorithmes de reconnaissance et de suivi avancés pour les visages, yeux, animaux et véhicules.

Le S1R II peut-il filmer en 8K sans surchauffe ?

Oui, le S1R II intègre un ventilateur sous le faux prisme qui lui permet de gérer efficacement la chaleur et d’offrir un enregistrement vidéo théoriquement illimité, même en 8K. Pour les formats les plus exigeants comme le ProRes RAW, l’ajout du grip DMW-BG2 est cependant recommandé.

Puis-je enregistrer directement sur un disque SSD externe avec le S1R II ?

Oui, c’est l’une des fonctionnalités très pratiques de cet appareil, particulièrement utile pour les sessions vidéo intensives. Il suffit d’activer cette option dans les menus et de connecter un SSD via le port USB-C.

Quels sont les concurrents directs du Lumix S1R II et comment se positionne-t-il ?

Ses principaux concurrents sont le Canon EOS R5 Mark II, le Nikon Z8 et le Sony A1 II. Le S1R II se distingue par un prix nettement plus compétitif (3599 € contre 4500-7000 € pour les autres) tout en offrant des caractéristiques comparables et certaines fonctionnalités uniques comme le pixel-shift à main levée.

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Clément Belleudy
Je connais Laurent depuis le tout début d’Apprendre.Photo. Depuis 2020, je lui prête main forte sur la création de contenu, et comme apprendre est plus efficace en s’amusant, j’ai à cœur de créer des contenus pédagogiques et plaisants à lire, sans jamais trop se prendre au sérieux !

Auteur : Clément Belleudy

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Artia13

Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.

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