« Mon corps me brûle, mais c’est dans la tête qu’il fait le plus mal » : comment vivre avec un eczéma sans sombrer
En France, l’eczéma concerne au bas mot 4 millions de personnes, dont 850 000 enfants et 700 000 adolescents. Si les démangeaisons, les lésions et la douleur sont bien connues, on parle toutefois encore trop peu de l’impact psychologique que la maladie peut avoir. Pourtant, l’eczéma peut véritablement mettre le moral à rude épreuve. Alors, comment rester debout quand le corps, lui, brûle et gratte au quotidien ?
Une souffrance psychique encore sous-estimée
« L’eczéma ne touche pas que la peau », rappelle ainsi Céline Le Bivic, psychologue clinicienne à l’Hôpital Saint-Louis à Paris auprès de l’association française de l’eczéma. « Il affecte aussi la santé mentale des personnes concernées ». Poussées imprévisibles, démangeaisons persistantes, douleurs nocturnes… Cette instabilité permanente peut générer un fort sentiment d’insécurité, voire un isolement social qui ronge la personne touchée au quotidien.
À cela s’ajoute la stigmatisation liée aux lésions visibles sur le visage ou les mains. « Beaucoup de patients finissent par vouloir se cacher, voire devenir transparents, pour ne plus subir les regards ou les remarques », observe la spécialiste. Ce mal-être peut…Lire la suite sur Doctissimo
Auteur : magali-regnier
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