Manifestation du 1er mai : ArcelorMittal, menaces sur l’emploi, « trumpisation du monde » au coeur des cortèges en France


Les menaces pesant sur l’emploi, en particulier celui des salariés du géant de l’acier ArcelorMittal pour lesquels la gauche se mobilise, alimentent jeudi la mobilisation des traditionnels cortèges syndicaux du 1er-mai où résonnent également les craintes pour la paix et la stabilité dans le monde.

La ville portuaire de Dunkerque a donné le coup d’envoi des 269 défilés prévus dans toute la France. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à l’appel de la CGT, pour protester contre le plan de suppression d’environ 600 postes annoncé par ArcelorMittal dans ses sites du Nord et de l’Est de la France, dont une majorité dans la cité industrielle du Nord. « Confisquons les dividendes », « Nationalisation d’ArcelorMittal », pouvait-on lire sur des pancartes, en référence au propriétaire indien du géant de la sidérurgie.

Olivier Faure, François Ruffin et Marine Tondelier