La (nouvelle) trêve de Poutine en Ukraine laisse de marbre et Kim Jong-un sort du bois


Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et le bilan des combats, voici l’essentiel de ce lundi 28 avril, 1.160e jour du conflit.

Le fait du jour

Est-ce pour revenir dans les bonnes grâces de Donald Trump qui s’est montré plutôt agacé ces derniers jours ? Le président russe Vladimir Poutine a annoncé ce lundi une trêve sur le front… durant trois jours.

« A partir de minuit entre le 7 et le 8 mai, et jusqu’à minuit entre le 10 et le 11 mai, la partie russe annonce un cessez-le-feu », a écrit le Kremlin dans un communiqué. « Pendant cette période, toutes les opérations de combat seront arrêtées. » La présidence russe indique avoir pris cette décision unilatérale « pour des raisons humanitaires » et à l’occasion des célébrations du 80e anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie, commémorée le 9 mai en Russie.

Loin de se réjouir de ce geste, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a lui appelé la Russie à « cesser le feu immédiatement ». « Pourquoi attendre le 8 mai ? », a-t-il demandé, assurant que « l’Ukraine est prête à soutenir un cessez-le-feu durable et global » durant « au moins 30 jours ».

La Maison-Blanche ne s’est pas montrée beaucoup plus enthousiaste. « Le président [Trump] a signifié clairement qu’il voulait un cessez-le-feu permanent », a déclaré Karoline Leavitt, sa porte-parole. « S’il demeure optimiste qu’il puisse conclure un accord, il est également réaliste, et les deux dirigeants doivent venir à la table des négociations pour se sortir de cela », a-t-elle ajouté à propos des présidents russe et ukrainien.

La phrase du jour

« Les quinze prochains jours vont être clés pour essayer de mettre en œuvre [un] cessez-le-feu […] Dans les huit à dix jours prochains, nous allons accroître la pression sur la Russie. »

C’est ce qu’affirme Emmanuel Macron dans un entretien publié par le magazine Paris Match, estimant avoir « convaincu les Américains de la possibilité d’une escalade des menaces, et potentiellement de sanctions » contre Moscou, après les « rencontres » du Vatican.

Le chiffre du jour

4. Le nombre de régions ukrainiennes que la Russie veut voir tomber dans son escarcelle, en plus de la Crimée annexée en 2014, avant toute négociation de paix avec Kiev. « La reconnaissance internationale de l’appartenance de la Crimée, de Sébastopol [sur la mer Noire], de la République populaire de Donetsk, de la République populaire de Lougansk, de la région de Kherson et de celle de Zaporijjia à la Russie est impérative », a répété ce lundi Sergueï Lavrov, le chef de la diplomatie russe, au média brésilien O Globo. Le Kremlin veut également la démilitarisation de l’Ukraine et la garantie qu’elle n’adhérera pas à l’Otan. Des exigences qui n’ont pas varié depuis plusieurs mois.

La tendance du jour

Le secret était éventé depuis longtemps mais ça va mieux en le disant. La Corée du Nord a pour la première fois reconnu ce lundi, avec une immense fierté, avoir envoyé des troupes en Russie. L’agence de presse d’Etat KCNA a expliqué que des « sous-unités » des « forces armées » nord-coréennes avaient « participé aux opérations de libération des zones de Koursk » occupées, assurant que l’effort de guerre de ces militaires s’était « conclu victorieusement ».

« Ceux qui se sont battus pour la justice sont tous des héros et des représentants de l’honneur de la patrie », a déclaré le dictateur Kim Jong Un. Il a ajouté qu’un monument commémorant les « exploits de la bataille » serait bientôt érigé dans la capitale Pyongyang.

Vladimir Poutine a pour sa part remercié lundi ce dernier pour « l’exploit » de ses soldats.

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Et la confirmation est double, puisque, alors que le Kremlin avait toujours nié le coup de pouce de son ami Kim Jong-un, Vladimir Poutine en personne s’est fendu de copieux remerciements. « Les amis coréens ont agi guidés par le sentiment de solidarité, de justice et de vraie camaraderie », a souligné le président russe, dans une déclaration publiée par le Kremlin. « Nous l’apprécions beaucoup et sommes sincèrement reconnaissants personnellement au camarade Kim Jong Un […] et au peuple nord-coréen », a-t-il poursuivi.



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