Cameroun – Célébration du 8 juin à l’ART : la régulation au cœur d’une tradition interne défendue par le personnel
Controverse autour de la commémoration du DG de l’ART : enjeux et clarifications
Depuis quelques jours, l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) est au cœur de vives critiques sur les réseaux sociaux. La date du 8 juin, marquant la nomination de son Directeur Général, Philémon Zo’o Zame, est perçue par certains internautes comme une « célébration annuelle de la nomination ». Cette situation soulève de nombreuses interrogations dans un contexte où les plaintes concernant la qualité des services de télécommunications au Cameroun sont fréquentes.
Une tradition contestée
Selon un représentant de l’ART, cette commémoration ne saurait être qualifiée d’événement officiel. Il précise que « ce n’est pas un événement financé par le budget de l’agence, ni un protocole imposé ». Il s’agit d’un « moment choisi par le personnel pour saluer la trajectoire institutionnelle » et raviver l’élan collectif.
Un symbole de performance
Le choix du 8 juin a été établi suite au décret présidentiel de 2017, qui a nommé Philémon Zo’o Zame comme Directeur Général. Ainsi, cette date est devenue un marqueur symbolique de performance, célébré de manière spontanée par les employés. « Rien d’officiel, rien de protocolaire », insiste le cadre de l’agence, soulignant qu’il s’agit d’une tradition interne née d’un besoin de repères.
Réformes et objectifs
Cette commémoration rappelle également une dynamique de réforme au sein de l’ART, qui inclut la restructuration interne, la numérisation des procédures, et le renforcement de la couverture réseau, notamment dans les zones rurales. Ces avancées, jugées notables par l’agence, justifient la reconnaissance des efforts collectifs de ses agents.
Un hommage au travail, non au pouvoir
Face aux accusations de dérive ou de personnalisation du pouvoir, l’ART s’emploie à clarifier : « Ce n’est pas une célébration du pouvoir, mais un hommage au travail ». L’agence affirme également qu’aucun budget public n’a été alloué à cette commémoration. « À l’heure où certains tentent de dépeindre cet instant comme une mise en scène, il est essentiel de remettre les faits au centre », souligne un cadre de l’ART.
Un contexte délicat
Ce débat survient alors que les consommateurs camerounais expriment régulièrement des mécontentements concernant la qualité des services télécoms : appels interrompus, couverture limitée, internet mobile instable et coûts élevés. Ces enjeux sont souvent attribués à l’ART, compromettant ainsi la perception de toute manifestation jugée éloignée des priorités du secteur.
Réponse aux critiques
L’ART défend cette tradition interne comme un rituel de reconnaissance des efforts collectifs, surtout dans un contexte où les résultats restent au cœur de ses préoccupations. « À l’ART, la fierté est nourrie par les chiffres, la loyauté par la vision, et la célébration par le résultat », conclut un cadre de l’ART.
Réflexion critique
Il est essentiel de distinguer la réalité des pratiques internes de l’ART des critiques émanant du public. Cette situation met en lumière la nécessité pour les institutions publiques de rester connectées aux attentes des consommateurs, en adaptant leurs communications et leurs pratiques à la réalité de leurs services. Une transparence accrue permettrait de lever les zones d’ombre et de renforcer la confiance des citoyens envers leurs régulateurs.
Ainsi, alors que cette tradition controversée continue de susciter des débats, elle soulève des questions fondamentales concernant la responsabilité, la perception et la gestion des attentes dans un secteur en constante évolution.
📅 Date de publication : 2025-06-14 14:42:00
🖊 Auteur original : Digital Business Africa – Lire la source
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