
Discrètes mais redoutables, les tiques font leur grand retour. En cas de piqûre, pas de panique, voici les bons gestes à connaître.
Avec l’arrivée des beaux jours, les tiques refont leur apparition. Actives dès que les températures dépassent les 7 °C, elles prolifèrent au printemps, en particulier dans les zones boisées, les hautes herbes et même dans les jardins. Redoutées pour leur capacité à transmettre la maladie de Lyme, elles imposent une vigilance particulière.
Il faut agir vite
L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) a constaté qu’en début de saison les Français sont moins attentifs aux tiques et s’aperçoivent tardivement qu’ils ont été piqués. Or, plus une tique reste longtemps en contact avec l’organisme, plus le risque d’infection est grand.
Si vous êtes piqué, le premier réflexe est de retirer la tique rapidement, idéalement dans les 24 heures. Utilisez un tire tique, et non une pince à épiler, pour éviter de comprimer l’abdomen de l’animal. Tournez doucement pour la détacher entièrement. Ensuite, désinfectez la zone.
Surveillez la morsure pendant plusieurs semaines. L’apparition d’un « érythème migrant », c’est-à-dire d’une tache rouge qui s’élargit en cercle, ou de symptômes comme la fièvre, des douleurs articulaires et une fatigue inhabituelle, doit vous amener à consulter votre généraliste.
Pour éviter de vous faire piquer, portez des vêtements longs, utilisez des répulsifs, et inspectez systématiquement votre peau après une promenade. Les enfants de moins de 10 ans sont particulièrement exposés. Selon l’Inrae, il y a eu 2 à 3 fois plus de signalements de piqûres chez les enfants que pour la moyenne nationale.