
Comme l’an passé à Toulouse, des étudiants et leurs parents montent au créneau pour dénoncer un « lissage » vers le bas de la moyenne des notes du premier semestre des étudiants de la Licence accès santé (LAS Chimie) qui permet de passer une seconde fois le concours MMOPK (médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie et kinésithérapie) à la faculté de santé de Toulouse.
C’est un message relayé par un parent d’étudiants en Licence accès santé (LAS Chimie), qui suivent leurs cours à l’université Toulouse Paul Sabatier, dont la promotion regroupe une soixantaine d’étudiants et étudiantes qui se préparent à passer le concours MMOPK (médecine, maïeutique, odontologie, pharmacie et kinésithérapie) de la faculté de santé de Toulouse. Dans cette filière qui permet une seconde chance aux lauréats, les étudiants doivent à la fois cravacher les cours de la mineure qu’ils ont choisie (chimie, sociologie, droit…) en plus de leurs cours de médecine (majeure).
« Un système aberrant »
Chaque année, la Faculté de santé assure qu’aucune licence n’est avantagée dans le lissage des notes. Mais la mère d’une étudiante à Toulouse ne l’entend pas de la même oreille. « Toute la promotion de chimie a découvert ce système aberrant et d’une injustice profonde qu’elle souhaite dénoncer, explique-t-elle. Trop d’incohérence et d’incompréhensions et d’iniquité font que ces étudiants sont révoltés par ce fameux lissage dont personne ne comprend les critères qui a priori sont plus que vagues. Une promotion de chimie est pénalisée sur sa moyenne vers le bas avec 2 points en moins, ou 1 point ou 3 points, alors que d’autres licences sont dites lissées vers le haut ».
« Nous sommes complètement désœuvrés »
« J’ai eu 16/20 à mon semestre, ajoute une étudiante qui souhaite garder l’anonymat, et ma note a été lissée à 14,2. On trouve que c’est fait au profit des licences qui sont à l’université Toulouse Capitole. Cette année, les licences scientifiques, comme la nôtre, sont désavantagées même par rapport aux licences littéraires. C’est assez surprenant. On va contacter le doyen de la Faculté de santé. » Excédés, plusieurs étudiants sont allés, mercredi 30 avril, demander des explications sur le lissage des notes chez le doyen de la Faculté qui les a renvoyés à l’université Paul Sabatier, « nous sommes complètement désœuvrés, personne n’est capable de nous répondre. »