WhatsApp et Meta sous le feu des critiques pour des failles de sécurité graves

Cédric Balcon-Hermand
09.09.2025


WhatsApp et Meta sous le feu des critiques pour des failles de sécurité graves

Introduction : Le 8 septembre 2025, à San Francisco, un ancien cadre de WhatsApp a déposé une assignation en justice contre Meta, la société mère de la plateforme de messagerie. Attaullah Baig accuse l’entreprise d’avoir violé des normes de cybersécurité et d’avoir pris des mesures de représailles à son encontre après avoir signalé des problèmes de sécurité.

Faits vérifiés

Attaullah Baig, ancien responsable de la sécurité chez WhatsApp, affirme qu’environ 1 500 ingénieurs avaient un accès illimité aux données des utilisateurs, sans supervision adéquate. Il a découvert que ces employés pouvaient manipuler ou voler des données personnelles, telles que les coordonnées et les photos de profil, sans être détectés. En revanche, les messages échangés sur la plateforme restent chiffrés de bout en bout, ce qui empêche l’accès à leur contenu par WhatsApp lui-même.

Développement

Baig a signalé ces préoccupations à plusieurs reprises aux dirigeants de l’entreprise, y compris à Mark Zuckerberg, le PDG de Meta. Selon lui, ses alertes ont été ignorées ou jugées trop générales. Meta a réagi en affirmant que les préoccupations de Baig avaient été prises en compte, mais considérées comme non pertinentes. En conséquence, Baig a été licencié en février 2025 pour de prétendues « mauvaises performances », une accusation que le ministère du travail américain a rejetée.

Réactions officielles

« Il s’agit malheureusement d’un scénario bien connu : un ancien employé est licencié pour mauvaises performances puis rend publiques des allégations déformées qui travestissent le travail soutenu de notre équipe », Carl Woog, Vice-président de la communication de WhatsApp, 2025.

Contexte

Cette affaire survient dans un climat de méfiance croissante envers les pratiques de protection des données de Meta, qui gère également Facebook et Instagram. Les critiques sur la sécurité des données des utilisateurs se sont intensifiées, notamment après le scandale Cambridge Analytica en 2020, où des données de millions d’utilisateurs avaient été utilisées sans consentement.

Désinformation et rumeurs

  • Accusations de Baig : non prouvées. Mention des médias : AFP, Reuters.

Sources

Source : Le Monde

Source : Washington Post


« L’article est apparu en premier ici »


Date de publication : 2025-09-09 01:10:00

Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.

Application officielle :
Téléchargez Artia13 Actualité sur Google Play

Retrouvez également tous nos contenus sur artia13.city

Notre IA contre la désinformation :
Analyzer Fake News – GPT spécialisé conçu par Artia13


Partager ici :

share Partager