Washington et Israël en pourparlers de cessez-le-feu après l’engagement du Liban à désarmer le Hezbollah
Introduction : Le 18 août 2025, à Beyrouth, l’envoyé spécial des États-Unis, Thomas Barrack, a annoncé l’ouverture de discussions avec Israël en vue d’un cessez-le-feu durable. Cette initiative fait suite à l’approbation par le gouvernement libanais d’un plan soutenu par Washington visant au désarmement du Hezbollah.
Faits vérifiés
Lors d’une rencontre avec le président libanais Joseph Aoun, Thomas Barrack a salué l’engagement du Liban à désarmer le Hezbollah d’ici la fin de l’année. Il a exhorté Israël à répondre favorablement en cessant ses opérations militaires au Liban et en se retirant des positions qu’il occupe dans le sud du pays. Barrack a également prévu de rencontrer le Premier ministre Nawaf Salam et le président du Parlement Nabih Berri pour poursuivre les discussions diplomatiques et explorer des propositions économiques pour la reconstruction post-conflit.
Développement
Le plan de désarmement, approuvé par le cabinet libanais, prévoit une approche progressive où les groupes armés remettraient leurs armes en échange de l’arrêt des opérations militaires israéliennes et du retrait des troupes israéliennes du sud du Liban. Malgré l’approbation gouvernementale, le Hezbollah, soutenu par l’Iran, a exprimé son opposition, exigeant d’abord la fin des frappes israéliennes et le retrait des forces israéliennes. Le secrétaire général du Hezbollah, Naim Kassem, a averti que toute tentative de désarmement forcé pourrait entraîner des troubles civils.
Réactions officielles
« Je pense que le gouvernement libanais a fait sa part du travail. Il a fait le premier pas. Ce qu’il faut maintenant, c’est qu’Israël se conforme à cette poignée de main équitable. » — Thomas Barrack, envoyé spécial des États-Unis, 18 août 2025.
Contexte
Le Hezbollah, fondé en 1982 en réponse à l’invasion israélienne du Liban, est devenu une force politique et militaire majeure dans le pays. Malgré les efforts internationaux pour son désarmement, le groupe a maintenu et renforcé son arsenal au fil des décennies. Le conflit de 2024 entre Israël et le Hezbollah a causé des pertes humaines significatives et des destructions massives, exacerbant la crise économique que traverse le Liban depuis 2019.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation : Le Hezbollah aurait accepté de se désarmer sans conditions. Non prouvée. Aucun média fiable n’a confirmé cette information.
- Affirmation : Israël aurait déjà commencé son retrait du sud du Liban. Réfutée. Les sources indiquent que les forces israéliennes maintiennent leurs positions actuelles.
Sources
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Date de publication : 2025-08-18 15:31:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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