Visite ministérielle reportée : Gérald Darmanin annule son déplacement à la prison de Nîmes en raison d’une « table de massage »
Introduction : Le 13 août 2025, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, devait visiter la maison d’arrêt de Nîmes pour inaugurer une nouvelle extension. Cependant, il a décidé de reporter sa visite d’une semaine après avoir découvert la présence d’une « table de massage » destinée aux détenus, suscitant l’indignation des syndicats.
Faits vérifiés
Gérald Darmanin a annoncé le report de sa visite à la maison d’arrêt de Nîmes, initialement prévue pour le 13 août 2025, après avoir été informé de l’existence d’une « table de massage » dans l’établissement. Cette décision a été confirmée par son entourage, comme rapporté par plusieurs médias.
Développement
La visite devait inclure un passage au palais de justice de Nîmes avant de se rendre à la prison. La nouvelle extension, lancée en 2021, vise à accueillir 150 détenus supplémentaires, tandis que le bâtiment principal, datant de 1974, est déjà surpeuplé avec un taux d’occupation dépassant les 300 % pour les femmes et plus de 260 % pour les hommes, selon le syndicat UFAP-UNSA. La présence d’une « table de massage », fixée au sol dans le salon de coiffure des femmes, a été jugée inappropriée par le ministre, qui a déclaré que les prisons doivent respecter les victimes. Il a demandé que cet équipement soit retiré de la zone de détention.
Les syndicats de gardiens de prison, tout en partageant le constat du ministre, ont qualifié de « ridicule » l’annulation de la visite pour ce motif. Le report de la visite entraîne également un report du transfert des détenus vers les nouveaux locaux, prévu pour les 18 et 19 août.
Réactions officielles
« Si la table de massage est destinée aux personnes détenues, on est contre, c’est évident », Mathilde Carrillo, secrétaire locale adjointe de la maison d’arrêt de Nîmes, 12 août 2025.
Contexte
La maison d’arrêt de Nîmes est l’une des plus surpeuplées de France, avec des conditions de détention souvent critiquées. Le nouveau bâtiment est censé améliorer ces conditions, mais la polémique autour de la « table de massage » soulève des questions sur la gestion des établissements pénitentiaires.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation sur la « table de massage » : réfutée. Dominique Simonnot, contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, a précisé qu’il s’agit d’une table socio-esthétique, et non d’une table de massage.
Sources
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Date de publication : 2025-08-13 17:31:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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