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VIDEO. Le préfet Étienne Desplanques face aux violences et barrages en Martinique

Introduction : Le 3 septembre 2025, le préfet de Martinique, Étienne Desplanques, a exprimé sa volonté de rétablir l’ordre public face aux violences et barrages qui perturbent l’île. Dans un contexte de tensions croissantes entre manifestants et forces de l’ordre, il a affirmé sa détermination à « éliminer les barrages » et à garantir la liberté de circulation des Martiniquais.

Faits vérifiés

Des affrontements violents ont eu lieu entre les forces de l’ordre et des manifestants, entraînant des blessures parmi les gendarmes et des attaques sur des commerces. Le préfet a lié ces violences à des groupes militants, notamment le RPPRAC, et a annoncé le déploiement de 150 gendarmes mobiles supplémentaires pour faire face à la situation.

Développement

Depuis le début des tensions, les forces de l’ordre sont engagées dans le démantèlement des barrages installés dans plusieurs quartiers. Étienne Desplanques a insisté sur l’urgence d’agir, déclarant :

« On élimine les barrages, on intervient rapidement. J’ai donné des instructions fermes de respect de l’ordre public », Étienne Desplanques, 3 septembre 2025.

Il a également dénoncé des actes de violence, précisant que cinq gendarmes avaient été blessés par balles et qu’une boulangerie avait été attaquée.

« Ces violences, tout comme les agressions contre des automobilistes, sont insupportables », Étienne Desplanques, 3 septembre 2025.

En réponse à la situation, trois interpellations ont déjà eu lieu, dont celle d’un individu ayant brisé le pare-brise d’une voiture avec un enfant à bord. Des arrestations supplémentaires ont été effectuées à Sainte-Thérèse, où un suspect était armé. Le préfet a souligné que les barrages sont souvent contrôlés par des individus liés à la criminalité, affirmant :

« Sur les barrages, ce sont des individus armés qui ont un lien avec la criminalité. La lutte contre le trafic et les saisies d’armes permettent de protéger les Martiniquais et les forces de l’ordre », Étienne Desplanques, 3 septembre 2025.

Étienne Desplanques a identifié deux catégories de fauteurs de troubles : les militants du RPPRAC, qui cherchent à bloquer l’île pour faire entendre leurs revendications, et les délinquants qui profitent de la situation pour piller. Il a noté une connexion entre ces deux groupes, déclarant :

« Dans certains quartiers, les choses ont été clairement activées par les militants du RPPRAC, ce qui favorise les violences nocturnes », Étienne Desplanques, 3 septembre 2025.

Concernant un éventuel couvre-feu, le préfet a été prudent :

« J’agis jour après jour de manière adaptée. Notre priorité est de dégager tous les barrages dès qu’ils apparaissent et d’interpeller leurs auteurs », Étienne Desplanques, 3 septembre 2025.

Des appels à la mobilisation nationale sont prévus les 10 et 18 septembre, et le préfet a promis une réponse ferme, affirmant :

« Je suis déterminé. Je veux que les Martiniquais puissent vivre et circuler librement tous les jours », Étienne Desplanques, 3 septembre 2025.

Réactions officielles

« On avance par les urnes, pas par la force. Quand on a des idées, on se présente aux élections et on accepte le verdict des électeurs. Certainement pas par la violence », Étienne Desplanques, 3 septembre 2025.

Contexte

La Martinique, département d’outre-mer français, a connu des tensions sociales croissantes ces dernières années, souvent liées à des revendications sur la vie chère et l’évolution statutaire. Les mouvements sociaux y sont fréquents, et les barrages routiers sont une méthode courante de protestation.

Désinformation et rumeurs

  • Affirmation sur l’implication de groupes extérieurs : non prouvée. Mention des médias.

Sources

Source : AFP

Source : France 24


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Date de publication : 2025-09-04 02:03:00

Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.

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Cédric Balcon-Hermand

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