Victoire historique des syndicats sud-coréens après deux décennies de lutte
Introduction : Le 24 août 2025, l’Assemblée nationale de Corée du Sud a adopté un amendement à la loi sur les syndicats et les relations de travail, permettant aux travailleurs précaires et sous-traitants de négocier collectivement avec leurs employeurs. Cette réforme, qui entrera en vigueur en 2026, marque l’aboutissement de plus de vingt ans de mobilisation syndicale.
Faits vérifiés
La Confédération des syndicats sud-coréens (KCTU) a salué cette avancée législative, estimant qu’elle renforcera les droits des travailleurs précaires et sous-traitants en leur accordant le droit à la négociation collective. Cette réforme intervient dans un contexte où les syndicats sud-coréens ont historiquement fait face à des restrictions sévères, notamment sous les régimes militaires, malgré une reconnaissance formelle des droits syndicaux depuis 1953. (fr.wikipedia.org)
Développement
Traditionnellement, les syndicats et leurs membres en Corée du Sud ont été confrontés à des répressions, incluant des condamnations à verser des dommages et intérêts aux employeurs, des saisies de biens et des sanctions individuelles. Cette situation a souvent entravé l’exercice des droits syndicaux et la défense des intérêts des travailleurs.
La KCTU a exprimé sa satisfaction quant à l’adoption de cet amendement, le qualifiant de victoire majeure après plus de deux décennies de lutte. Les centrales syndicales envisagent de tirer parti de la majorité de centre-gauche au Parlement pour promouvoir davantage de protections pour les travailleurs. Par exemple, en août 2023, les syndicats ont fait pression pour relever l’âge de la retraite, soulignant les défis liés au vieillissement rapide de la population sud-coréenne. (zonebourse.com)
Sur le terrain, les travailleurs commencent déjà à utiliser ces nouvelles dispositions légales. Récemment, 1 890 métallurgistes ont annoncé leur intention de porter plainte contre Hyundai Steel à Incheon, dénonçant de mauvais traitements et un manque de dialogue de la part de l’entreprise.
Réactions officielles
« Cette réforme est une avancée significative pour les droits des travailleurs précaires et sous-traitants en Corée du Sud. » – Porte-parole de la KCTU, 25 août 2025.
Contexte
Le syndicalisme en Corée du Sud a connu une évolution complexe. Sous les régimes militaires, les libertés syndicales étaient fortement restreintes, malgré une reconnaissance formelle des droits syndicaux en 1953. La démocratisation du pays à partir de 1987 a permis une reconnaissance accrue de la liberté d’association, du droit de négociation collective et du droit de grève. Cependant, certaines entreprises ont continué à entraver l’adhésion de leurs salariés à des syndicats. Par exemple, Samsung n’a autorisé la création d’une organisation syndicale affiliée à la Fédération des syndicats coréens (FKTU) qu’en 2019. (fr.wikipedia.org)
Désinformation et rumeurs
- Affirmation : L’amendement permet aux travailleurs de négocier directement avec les entreprises sans passer par des syndicats. Non prouvée. Aucune source fiable n’a confirmé cette information.
Sources
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Date de publication : 2025-08-25 13:25:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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