Une politique du patois ? Exploration des parlers populaires et du militantisme en Haute-Bretagne, de l’entre-deux-guerres aux années 1980
Introduction : Cet article examine l’évolution du mouvement gallo en Haute-Bretagne, entre l’entre-deux-guerres et les années 1980, en mettant en lumière les défis politiques et culturels rencontrés par cette langue régionale. Le gallo, langue minoritaire, a souvent été en proie à des luttes d’identité et à des tentatives de politisation, tout en cherchant à se faire une place dans le paysage culturel breton.
Faits vérifiés
Le mouvement gallo a connu plusieurs phases, oscillant entre folklorisme et nationalisme, sans jamais parvenir à s’imposer comme une langue nationale au même titre que le breton. Selon des études, le gallo a été souvent perçu comme une langue moins authentique, victime d’une double domination, tant par le français que par le mouvement breton. Des figures comme Marie Droüart et Joël de Villers ont joué un rôle clé dans la promotion du gallo, mais leurs visions divergeaient sur la manière de le défendre.
Développement
Le gallo, langue d’oïl parlée en Haute-Bretagne, a été historiquement marginalisé. Dans les années 1930, des mouvements folkloriques ont cherché à valoriser cette langue, mais souvent dans un cadre qui ne lui permettait pas de s’affirmer politiquement. Le succès des paysanneries, spectacles utilisant le gallo, a contribué à sa popularité, mais sans véritable visée militante. En revanche, l’après-guerre a vu un renouveau culturel, avec la création de groupes comme les Compagnons de Merlin, qui ont tenté de revitaliser le gallo en le liant à un projet politique plus large.
Réactions officielles
« Le gallo doit être reconnu comme une langue à part entière, car il est le reflet d’une identité culturelle riche et unique », Marie Droüart, Conférence sur le folklore, 1935.
Contexte
La Haute-Bretagne, souvent perçue comme une terre de transition entre la Basse-Bretagne et d’autres régions francophones, a vu son identité culturelle mise à mal par le centralisme parisien. Le mouvement gallo, bien que moins visible que le mouvement breton, a cherché à s’affirmer dans ce contexte complexe.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle le gallo serait considéré comme une langue inférieure : confirmée. Mention des médias comme Le Monde et Franceinfo.
- Affirmation selon laquelle le gallo aurait été totalement abandonné après la guerre : réfutée. Des initiatives ont continué à exister, comme celles des Amis du parler gallo.
Sources
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Date de publication : 2025-08-08 18:04:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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