Économie

Une offre de reprise du Coq sportif avec Xavier Niel et un gros groupe américain

Le Coq Sportif n’a pas rendu son dernier souffle. Un consortium rassemblant plusieurs investisseurs dont Xavier Niel ainsi que le groupe américain Iconix (Lee Cooper, Umbro) ont déposé une offre prévoyant une enveloppe de 60 millions d’euros pour reprendre l’équipementier, placé en redressement judiciaire fin novembre, selon un communiqué mercredi.

Le Coq Sportif, fournisseur de la délégation française lors des Jeux olympiques de Paris-2024, a été placé en redressement judiciaire en novembre. Fondée à Romilly-sur-Seine (Aube), la marque compte environ 300 salariés en France.

Marque « accessible et populaire »

Dans un communiqué publié au lendemain de la date limite de dépôt pour les offres de reprise, un consortium annonce avoir déposé une offre afin de « recentrer le Coq Sportif autour de son ADN de marque « accessible et populaire » et le déployer mondialement avec des apports financiers importants pour relancer cette belle marque française ».

Ce projet est porté à 51 % par la société d’investissement Neopar, spécialiste du « retournement d’entreprise » et détenue par la famille Poitrinal, à 26,5 % par un groupe d’investisseurs – dont Xavier Niel, de sportifs et d’anciens cadres du Coq Sportif –, et à 22,5 % par le groupe américain Inconix, qui détient notamment les marques Umbro et Lee Cooper.

60 millions d’euros

Le consortium compte apporter un total de 60 millions d’euros qui serait « injecté immédiatement », a-t-on précisé à l’AFP. Ce projet bénéficie également « du soutien d’Intersport et de nombreuses enseignes multi-marques », indique le communiqué.

En mars dernier, la région Grand-Est avait indiqué que deux repreneurs étaient sur les rangs pour reprendre le Coq Sportif, dont un soutenu par l’Etat. La région avait accepté d’annuler 50 % de ses créances envers l’entreprise pour faciliter sa reprise.

Le Coq Sportif est endetté envers des acteurs publics pour un montant compris entre 60 et 70 millions d’euros. L’entreprise a notamment bénéficié de plusieurs prêts de l’Etat français d’un montant total de 42 millions d’euros, a encore mentionné la région Grand-Est.

Auteur : 20 Minutes avec AFP

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