26.10.2025 Cédric Balcon-Hermand 12 Views 0 Comments

Iran: libération conditionnelle en France d’une Iranienne, enjeu d’un possible échange franco-iranien

Mahdieh Esfandiari est libérée sous contrôle en France. Enjeu potentiel dans les discussions pour libérer deux Français détenus en Iran.

Les autorités iraniennes annoncent une «libération conditionnelle» en France. Le tribunal correctionnel de Paris a ordonné un contrôle judiciaire. L’affaire pourrait peser sur les négociations pour deux otages présumés. Prochaine étape judiciaire du 13 au 16 janvier 2026.

Ce qu’il faut savoir

Le fait : Libération sous contrôle judiciaire de Mahdieh Esfandiari en France, annoncée le 22 octobre 2025.
Qui est concerné : L’intéressée, la justice française, et les familles de Cécile Kohler et Jacques Paris.
Quand : Décision annoncée mercredi 22 octobre 2025; procès prévu du 13 au 16 janvier 2026.
Où : France et Iran, avec une dimension judiciaire et diplomatique.

Chiffres clés

13–16 janvier 2026 : dates prévues du procès à Paris.
20 et 17 ans : peines annoncées en Iran contre Kohler et Paris.

Concrètement, pour vous

Ce qui change : Rien d’immédiat pour le public; contrôle judiciaire pour l’intéressée.
Démarches utiles : Aucune pour le grand public; l’intéressée doit pointer au commissariat.
Risques si vous n’agissez pas : Aucun signalé pour les citoyens.
Exceptions : Interdiction de quitter le territoire pour l’intéressée jusqu’au procès.

Contexte

Mahdieh Esfandiari, traductrice diplômée de l’Université de Lyon, vit en France depuis 2018. Arrêtée en février pour apologie du terrorisme, elle est libérée sous contrôle. Le parquet de Paris s’y était opposé, évoquant un risque de fuite, sans être suivi.

Son cas s’inscrit dans des discussions d’échange de prisonniers entre Paris et Téhéran. Les Français Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis mai 2022, sont considérés par Paris comme des «otages d’État». L’Iran dit vouloir permettre à Esfandiari de «rentrer au pays».

Un communiqué judiciaire iranien a annoncé de lourdes peines la semaine précédente. Les identités n’y figuraient pas, mais les proches réfutent les accusations d’espionnage. Le chef de la diplomatie iranienne a évoqué une «phase finale» des pourparlers.

Ce qui reste à préciser

Les modalités exactes et le calendrier d’un éventuel échange de prisonniers.
L’impact concret de cette libération conditionnelle sur les négociations en cours.

Citation

« le tribunal a suivi notre démonstration et considéré que la détention provisoire avait été bien trop longue au regard des faits reprochés » — Me Nabil Boudi, avocat de l’Iranienne.