Une marche de 456 km dans l’Hexagone pour sensibiliser au scandale chlordécone
Introduction : En août 2025, un couple de militants, surnommé « Lilith et Chacha », a entrepris une marche de 456 kilomètres entre Versailles et Saint-Brieuc. Cette initiative vise à alerter l’opinion publique sur les dangers du chlordécone, un pesticide controversé, et ses conséquences sur la santé des populations antillaises.
Faits vérifiés
Cette marche de trois semaines a été réalisée en soutien au Collectif des Ouvriers et ouvrières agricoles et leurs ayants-droit empoisonnés par les pesticides (COAADEP). Les militants ont déjà effectué une première marche de plus de 900 km en 2022, soulignant l’importance de la sensibilisation sur ce sujet crucial. Le chlordécone, utilisé dans les bananeraies, a des effets persistants sur la santé, touchant environ 92 % de la population martiniquaise et 96 % de la population guadeloupéenne.
Développement
Lilith et Chacha ont été accompagnés de deux autres militants, André et Mélo, pour parcourir ce chemin symbolique. Leur objectif principal était de sensibiliser le grand public aux enjeux liés au chlordécone. Lilith a déclaré :
« Moi, je pars du principe que les gens ne sont pas au courant. Ils connaissent le chlordécone en tant que pesticide, pas son aspect racial, à savoir que ce sont quand même des békés qui ont fait du lobbying auprès de l’État pour pouvoir utiliser un pesticide dont ils savaient qu’il était dangereux. »
Leur parcours a inclus des arrêts dans des villes comme Granville, Saint-Malo et Saint-Brieuc, ainsi qu’une intervention dans un festival. Lilith a précisé :
« On a essayé de faire des interventions dans les grandes villes étapes, comme Granville, Saint-Malo et Saint-Brieuc. »
Réactions officielles
« On espère un réveil citoyen. Il y a eu deux millions de signatures sur la loi Duplomb et c’est très bien, mais il faudrait que le réveil citoyen se fasse en dehors de l’Hexagone. »
Lilith, 31 août 2025.
Contexte
Le chlordécone a été utilisé en Martinique et en Guadeloupe jusqu’en 1993. Son utilisation a des répercussions graves sur la santé publique, notamment des cancers et des troubles neurologiques. Ce pesticide est devenu un symbole des injustices environnementales et sociales subies par les populations antillaises.
Désinformation et rumeurs
- Confusion autour du drapeau martiniquais : non prouvée. Mention des médias.
Sources
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Date de publication : 2025-08-31 16:18:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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