Une étude révèle que l’excès de sel pourrait affecter le cerveau et augmenter la pression artérielle
Introduction : Le 24 août 2025, une étude menée par des chercheurs de l’Université McGill a mis en lumière le lien entre un régime alimentaire riche en sel et l’inflammation cérébrale, qui pourrait être un facteur sous-estimé dans l’hypertension. Cette recherche ouvre de nouvelles perspectives sur les traitements de cette condition, souvent attribuée aux reins.
Faits vérifiés
La recherche, dirigée par Masha Prager-Khoutorsky, a montré que l’alimentation riche en sel active des cellules immunitaires dans le cerveau, entraînant une inflammation et une augmentation de la production de vasopressine, une hormone qui élève la pression artérielle. Ces résultats, publiés dans la revue Neuron, suggèrent que le cerveau pourrait jouer un rôle central dans certains cas d’hypertension, notamment ceux qui ne répondent pas aux traitements standards.
Développement
Hypertension, qui touche deux tiers des personnes de plus de 60 ans, est responsable de 10 millions de décès chaque année dans le monde. Souvent asymptomatique, cette condition augmente le risque de maladies cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux. Environ un tiers des patients ne répondent pas aux médicaments traditionnels, qui ciblent principalement les vaisseaux sanguins et les reins. L’étude de McGill propose une nouvelle approche en suggérant que le cerveau pourrait également être un moteur de l’hypertension.
Pour simuler des habitudes alimentaires humaines, des rats ont été nourris avec de l’eau contenant 2 % de sel, ce qui correspond à un régime riche en aliments transformés. Les chercheurs ont observé une activation des cellules immunitaires dans une région spécifique du cerveau, provoquant une inflammation et une augmentation de la vasopressine. Grâce à des techniques d’imagerie cérébrale avancées, ils ont pu visualiser ces changements.
Prager-Khoutorsky a déclaré : « Le rôle du cerveau dans l’hypertension a été largement négligé, en partie parce qu’il est plus difficile à étudier. Mais avec de nouvelles techniques, nous pouvons voir ces changements en action. » Les chercheurs ont choisi d’utiliser des rats plutôt que des souris, car les rats régulent le sel et l’eau de manière plus similaire aux humains, rendant les résultats plus pertinents pour l’homme.
Les scientifiques prévoient d’explorer si des processus similaires sont impliqués dans d’autres formes d’hypertension.
Réactions officielles
« C’est une nouvelle preuve que l’hypertension peut avoir son origine dans le cerveau, ouvrant la voie à des traitements qui agissent sur cet organe », Masha Prager-Khoutorsky, Professeur associé, 24 août 2025.
Contexte
La recherche sur l’hypertension a traditionnellement mis l’accent sur les reins et les vaisseaux sanguins. Cependant, avec l’augmentation des maladies cardiovasculaires dans le monde, il est crucial d’explorer de nouvelles avenues thérapeutiques, notamment celles qui impliquent le système nerveux central.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle l’hypertension est uniquement causée par des problèmes rénaux : réfutée. Mention des médias tels que AFP et Reuters.
Sources
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Date de publication : 2025-08-24 05:52:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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