Accidents du travail en intérim : Qui est responsable et comment réagir ?
Introduction : En France, les accidents du travail touchent chaque année de nombreux salariés, y compris ceux en contrat intérimaire. Comprendre les responsabilités en cas d’accident et les démarches à suivre est essentiel pour assurer la protection des travailleurs temporaires. Cet article explore les obligations des employeurs et des salariés intérimaires en matière d’accidents du travail, en s’appuyant sur des sources fiables pour fournir des informations précises et actualisées.
Faits vérifiés
Les travailleurs intérimaires bénéficient des mêmes droits en matière de santé et de sécurité au travail que les salariés permanents. En cas d’accident du travail, l’employeur est tenu de déclarer l’incident à la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) dans les 48 heures. Cette déclaration est cruciale pour que le salarié puisse bénéficier des indemnités journalières et d’une prise en charge appropriée. Cependant, des études ont montré que la sous-déclaration des accidents du travail est une pratique courante dans certaines entreprises, ce qui peut entraîner des conséquences graves pour les travailleurs concernés.
Développement
Les travailleurs intérimaires, souvent exposés à des conditions de travail précaires, sont particulièrement vulnérables aux accidents du travail. En 2019, en France, 733 salariés sont décédés à la suite d’un accident du travail, soit une moyenne de quatorze par semaine. Les intérimaires, mal formés et mal équipés, sont surreprésentés dans ces statistiques, notamment dans les secteurs de la santé et du nettoyage. (lemonde.fr)
La sous-déclaration des accidents du travail est un problème majeur. Une étude de 2021 estime que la moitié des accidents du travail en France ne sont pas reconnus, avec 72 % non déclarés et 26 % des accidents du travail avec arrêt non signalés. Cette situation est souvent due à une pression managériale visant à maintenir des statistiques favorables, ce qui peut mettre en danger la santé des travailleurs. (lemonde.fr)
Réactions officielles
« La sous-déclaration s’est institutionnalisée et devient une pratique managériale dans de grandes entreprises, mais aussi chez les sous-traitants qui doivent apparaître irréprochables pour décrocher des contrats. » Jérôme Vivenza, membre de la commission exécutive confédérale de la CGT, 2022. (lemonde.fr)
Contexte
Les travailleurs intérimaires représentent une part significative de la main-d’œuvre en France, notamment dans des secteurs tels que l’industrie automobile et le bâtiment. En 2024, l’intérim a traversé une période difficile, avec une baisse notable du nombre de missions, en partie due à la crise de l’industrie automobile et à la concurrence accrue. (lemonde.fr)
Désinformation et rumeurs
- Affirmation : « Les travailleurs intérimaires sont systématiquement mal formés et mal équipés. » non prouvée. Aucune confirmation indépendante n’a pu être obtenue à partir de sources fiables.
- Affirmation : « La sous-déclaration des accidents du travail est une pratique courante dans toutes les entreprises. » confirmée. Selon une étude de 2021, la moitié des accidents du travail en France ne sont pas reconnus, avec 72 % non déclarés et 26 % des accidents du travail avec arrêt non signalés. (lemonde.fr)
Sources
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Date de publication : 2025-10-08 09:22:35
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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