Un sage-femme récidiviste condamné à 14 ans de prison pour viols de patientes
Introduction : Le 5 septembre 2025, à Montpellier, un homme de 54 ans, sage-femme, a été condamné à 14 ans de réclusion criminelle pour des viols aggravés sur six patientes. Ce verdict, conforme aux réquisitions de l’avocat général, fait suite à une précédente condamnation en mars 2022 pour des faits similaires sur 11 autres patientes.
Faits vérifiés
Le maïeuticien, Lionel Charvin, a été reconnu coupable de viols sur six patientes. Sa peine inclut également un suivi sociojudiciaire de cinq ans avec obligation de soins à sa sortie de prison. En cas de non-respect, sa peine pourrait être augmentée de trois ans. Charvin, déjà incarcéré depuis novembre 2021, avait été condamné à 12 ans de prison en 2022 pour des actes similaires.
Développement
Le cumul des deux peines ne peut dépasser 20 ans, et la peine minimale est fixée à 14 ans. Charvin a la possibilité de faire appel dans un délai de 10 jours, mais il n’a pas contesté sa première condamnation. Les parties civiles, au nombre de quatre, recevront 105 000 euros de dommages et intérêts. L’avocat général a salué la « libération de la parole » des victimes, soulignant l’importance de leur témoignage lors de ce procès.
« C’est le dossier de la libération de la parole, qui a été verrouillée par la honte, par la culpabilité, par celles qui ont eu le courage de venir devant vous pour nommer les choses. Il n’est pas acceptable qu’une femme soit dépossédée de ses choix, notamment ses choix sexuels. », Yessine Bouchareb, avocat général, 5 septembre 2025.
Lors de son procès, Charvin a tenté de se défendre en affirmant que ses gestes étaient médicaux et non sexuels. Cependant, les témoignages des victimes ont révélé des actes de nature sexuelle. Une assistante vétérinaire a décrit une séance où Charvin a effectué des mouvements inappropriés, tandis qu’une professeure des écoles a témoigné des conséquences durables sur sa vie intime.
Réactions officielles
« Pourtant, ces femmes décrivent toutes des masturbations. Je pense qu’une femme est capable de faire la différence entre un acte sexuel et un acte médical. », Sylvie Rouanne, présidente de la cour criminelle de l’Hérault, 5 septembre 2025.
Contexte
Ce procès s’inscrit dans un cadre plus large de lutte contre les violences faites aux femmes, où la médiatisation des affaires contribue à encourager d’autres victimes à se manifester. Le premier procès de Charvin en 2021 avait déjà suscité une attention médiatique importante, incitant d’autres femmes à témoigner.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle les gestes de Charvin étaient uniquement médicaux : réfutée. Mention des médias (AFP, Franceinfo).
Sources
« L’article est apparu en premier ici »
Date de publication : 2025-09-05 19:32:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
Application officielle :
Téléchargez Artia13 Actualité sur Google Play
Retrouvez également tous nos contenus sur artia13.city
Notre IA contre la désinformation :
Analyzer Fake News – GPT spécialisé conçu par Artia13