Un adolescent victime d’une agression violente à Antibes : un guet-apens orchestré via Snapchat
Introduction : Le jeudi 7 août 2025, à Juan-les-Pins, un adolescent de 17 ans a été violemment agressé par trois jeunes, après avoir été attiré dans un guet-apens organisé sur Snapchat. Cet incident soulève des questions sur l’utilisation des réseaux sociaux pour orchestrer des actes de violence.
Faits vérifiés
Selon les informations disponibles, un adolescent de 17 ans a été agressé le 7 août 2025 à Juan-les-Pins, une commune située à Antibes. Les agresseurs présumés auraient utilisé Snapchat pour organiser cette attaque. L’adolescent a été transporté aux urgences d’Antibes, puis transféré en réanimation pédiatrique à l’hôpital Lenval de Nice. Le diagnostic médical a révélé un traumatisme crânien avec un hématome de 5 cm, des fractures de l’orbite et du nez, ainsi que des dents cassées. Il a été placé dans le coma et a subi une intervention chirurgicale, avec une interruption de travail d’au moins 30 jours.
Développement
L’enquête a progressé rapidement grâce à la collaboration du père de la victime, qui a fourni aux autorités les pseudonymes Snapchat des agresseurs présumés et une vidéo des faits. Le 9 août, l’un des suspects, déjà condamné à plusieurs reprises pour des faits de violence, a été interpellé en compagnie de deux autres individus. Tous trois ont reconnu leur implication dans l’agression. Un quatrième adolescent, témoin de la scène, a confirmé que la victime avait été frappée.
Réactions officielles
« Il est rentré à la maison ce matin. Mon fils peut parler et marcher, mais le choc est énorme pour toute la famille. », père de la victime, 14 août 2025.
Contexte
Cet incident s’inscrit dans un contexte préoccupant de violence juvénile en France. Des cas similaires ont été rapportés, où des jeunes sont recrutés via les réseaux sociaux pour des actes violents. Par exemple, en octobre 2024, le livre « Tueurs à gages. Enquête sur le nouveau phénomène des shooters » a documenté des cas de jeunes, âgés de 16 à 20 ans, souvent déscolarisés et recrutés via les réseaux sociaux pour des missions meurtrières. (lemonde.fr)
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle la victime portait un couteau : non prouvée. Aucune lame n’a été retrouvée sur les lieux, ni sur les vêtements de la victime, ni sur les enregistrements vidéo.
Sources
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Date de publication : 2025-08-14 18:35:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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