Traité plastique : les ONG insistent sur la nécessité de négociations solides
Introduction : Le 15 août 2025, à Genève, les négociations sur un traité mondial contre la pollution plastique ont pris une tournure préoccupante. Alors que la session devait se conclure le 14 août, un nouveau texte a été présenté tard dans la nuit, suscitant l’inquiétude des ONG et des délégations présentes. Ces dernières plaident pour un traité ambitieux, mais le texte proposé semble insuffisant pour répondre aux défis environnementaux actuels.
Faits vérifiés
Le dernier texte soumis par le président des négociations a été largement critiqué pour ses améliorations marginales et son manque d’engagements contraignants. Les ONG, dont Surfrider Foundation Europe et Zero Waste France, soulignent que ce texte ne respecte pas le mandat des Nations Unies de 2022, et qu’il repose sur des engagements volontaires plutôt que sur des mesures obligatoires.
Développement
Les critiques portent notamment sur l’absence de contrôle sur la production de plastique et l’absence d’objectifs chiffrés de réduction. Le texte ne contient aucune restriction claire sur les produits dangereux, et la plupart des dispositions sont formulées de manière imprécise, utilisant des termes comme « peuvent » au lieu de « doivent ». Les ONG estiment qu’il serait préférable de ne pas conclure d’accord plutôt que d’accepter un traité jugé au rabais, incapable de protéger efficacement les populations et les écosystèmes.
Réactions officielles
« Le monde attendait de Genève un leadership fort, espérant un traité sur le plastique capable de mettre réellement fin à la crise mondiale de la pollution. Au lieu de cela, un texte discrètement publié au milieu de la nuit n’offre guère plus que des promesses volontaires déguisées en progrès. », Lisa Pastor, chargée de plaidoyer pour Surfrider Foundation Europe, 15 août 2025.
Contexte
La pollution plastique est devenue une crise mondiale, touchant particulièrement les pays les plus vulnérables, comme les États insulaires. Les négociations de Genève étaient censées aboutir à un traité solide, mais la présence de lobbyistes de l’industrie a soulevé des questions sur l’intégrité du processus. Les ONG rappellent que leur objectif est d’obtenir un traité juridiquement contraignant, et non un simple exercice diplomatique.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation sur la transparence des négociations : non prouvée. Mention des médias tels que Le Monde et France 24.
- Affirmation sur l’influence des lobbyistes : confirmée. Mention des médias tels que Reuters et AFP.
Sources
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Date de publication : 2025-08-15 12:57:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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