Trafic d’ice : Édouard Fritch annonce une plateforme de dénonciation à Pirae
Introduction : Le 9 septembre 2025, à Pirae, Édouard Fritch, président du Tapura Huiraatira et maire de la commune, a annoncé la création d’une « plateforme de dénonciation » pour lutter contre le trafic d’ice en Polynésie. Cette initiative vise à fournir aux forces de l’ordre des informations cruciales pour combattre ce fléau croissant.
Faits vérifiés
Édouard Fritch a déclaré que cette plateforme devrait être opérationnelle d’ici la fin de l’année. Bien que les détails du projet n’aient pas été précisés, il a souligné l’importance de la collaboration entre la police et la justice pour son succès. Actuellement, les signalements de trafic de stupéfiants se font principalement par le biais des forces de l’ordre.
Développement
Lors d’une intervention sur un plateau télévisé, Édouard Fritch a affirmé : « Il faut passer aux choses concrètes maintenant. À Pirae, nous allons créer une plateforme de dénonciation parce qu’il faut de l’information. La police en a besoin, et nous organiserons cela en lien avec la justice. » Il a également évoqué la nécessité de définir les subventions pour assurer le bon fonctionnement de cette plateforme, afin d’encourager les jeunes à s’impliquer. Si cette structure est mise en place, elle pourrait permettre aux habitants de signaler des situations suspectes.
En parallèle, des cercles de parole seront instaurés en collaboration avec des leaders religieux pour garantir la confidentialité et encourager les familles à s’exprimer. Fritch a insisté sur l’importance de la discrétion dans ce processus : « Il faudra, autour de cela, beaucoup de discrétion, sinon les gens ne viendront pas. »
Concernant une proposition antérieure de Moetai Brotherson de transformer l’atoll d’Anuanuraro en centre de désintoxication, Fritch a exprimé son désaccord, affirmant que « l’apport de la famille, des associations et des religieux est essentiel pour l’équilibre de ces jeunes. »
En mai 2025, un projet d’appel à la délation des trafiquants avait été abandonné suite à des menaces, et à ce jour, aucune plateforme officielle n’existe. Les signalements se font principalement par la police ou la gendarmerie.
Deux outils numériques sont actuellement disponibles pour signaler des activités illicites : l’application « Ma Sécurité » et la plateforme « Pharos », qui permettent aux citoyens de communiquer discrètement avec les forces de l’ordre.
Réactions officielles
« Je dois définir les subventions nécessaires pour le bon fonctionnement de cette plateforme parce qu’il faut aider les jeunes à venir. », Edouard Fritch, président du Tapura Huiraatira, 9 septembre 2025.
Contexte
La Polynésie française fait face à une augmentation préoccupante du trafic de stupéfiants, en particulier de l’ice, une forme de méthamphétamine. Ce phénomène a des répercussions sociales et sanitaires significatives, incitant les autorités locales à prendre des mesures proactives pour lutter contre ce fléau.
Désinformation et rumeurs
- Proposition de création d’un centre de désintoxication à Anuanuraro : réfutée. Mention des médias.
Sources
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Date de publication : 2025-09-09 09:20:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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