Toxoplasmose : un nouveau test prometteur pour diagnostiquer les infections chroniques
Introduction : Le 11 septembre 2025, une équipe de recherche de l’Inserm a annoncé la découverte de deux biomarqueurs pouvant révolutionner le diagnostic des infections chroniques causées par le parasite Toxoplasma gondii. Ce test innovant pourrait compléter les méthodes de dépistage sanguin traditionnelles, offrant ainsi une meilleure prise en charge des patients à risque.
Faits vérifiés
Les chercheurs ont identifié deux protéines spécifiques du parasite Toxoplasma gondii, dont le dosage combiné pourrait permettre de détecter des infections chroniques dormantes. Actuellement, il n’existe pas de méthode diagnostique efficace pour déterminer si une personne porte des kystes du parasite, ce qui représente un enjeu majeur pour la santé publique.
Développement
Toxoplasma gondii est un parasite qui se transmet principalement par les chats et les rongeurs, et peut infecter les humains par voie alimentaire ou par contact avec des selles contaminées. Bien que la plupart des infections soient asymptomatiques ou entraînent des symptômes bénins, certaines populations, comme les personnes immunodéprimées et les femmes enceintes, sont particulièrement vulnérables. Les chercheurs de l’équipe grenobloise, dirigée par Mohamed-Ali Hakimi, ont mis en évidence que le parasite peut se cacher dans des tissus comme le cerveau ou les muscles, formant des kystes microscopiques. Ces kystes peuvent rester inactifs jusqu’à ce que le système immunitaire de l’hôte soit affaibli.
Pour identifier les individus porteurs de ces kystes, l’équipe a développé un test basé sur deux biomarqueurs : BCLA (Bradyzoite Cyst Load-Associated antigen) et BSM (Bradyzoite Serological Marker). Selon Mohamed-Ali Hakimi, « le dosage combiné de ces deux biomarqueurs permet de détecter plus efficacement la présence de kystes renfermant des bradyzoïdes que l’analyse isolée de l’une ou l’autre de ces protéines ». Ce test pourrait également permettre de dater la formation des kystes, améliorant ainsi la gestion clinique des infections.
Réactions officielles
« Ce test pourrait également aider à comprendre et mieux prendre en charge des formes de la maladie dans lesquelles le parasite s’est disséminé dans le cerveau sans avoir conduit à la formation d’anticorps classiques », Mohamed-Ali Hakimi, Chercheur Inserm, 11 septembre 2025.
Contexte
La toxoplasmose est une maladie largement répandue, touchant une part significative de la population mondiale. Les infections chroniques, souvent non diagnostiquées, représentent un défi pour la santé publique, notamment en raison des complications potentielles chez les groupes vulnérables.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation sur l’inefficacité des tests actuels : confirmée. Plusieurs études ont montré que les tests sérologiques traditionnels ne détectent pas toujours la présence de kystes.
- Affirmation sur la dangerosité du parasite : confirmée. Des recherches ont établi un lien entre Toxoplasma gondii et des complications neurologiques chez les personnes immunodéprimées.
Sources
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Date de publication : 2025-09-11 08:00:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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