29.10.2025 Cédric Balcon-Hermand 3 Vues 0 commentaires

Présidentielle au Cameroun : tensions et manifestations éclatent

Introduction : Le 27 octobre 2025, le Cameroun a été le théâtre de manifestations massives suite à la réélection contestée de Paul Biya, 92 ans, au pouvoir depuis 1982. Les résultats officiels, proclamant Biya vainqueur avec 53,66 % des voix, ont suscité une vive réaction de l’opposition, qui dénonce une « mascarade ». La situation s’intensifie alors que les forces de l’ordre tentent de disperser les manifestants dans plusieurs villes.

Ce qu’il faut retenir

Paul Biya a été réélu avec 53,66 % des voix, un résultat contesté par son principal adversaire.
Des manifestations ont éclaté à Douala et dans d’autres villes, malgré l’intervention des forces de l’ordre.
Issa Tchiroma Bakary, l’opposant, a dénoncé des violences et a affirmé que son camp avait remporté les élections.
L’ONU a demandé des enquêtes sur les violences liées à cette présidentielle.
La jeunesse camerounaise exprime son mécontentement face à des décennies de pouvoir sans changement.

Faits vérifiés

Les résultats de la présidentielle camerounaise ont été confirmés par plusieurs médias, dont France 24 et l’AFP. Paul Biya, en tant que président sortant, a obtenu 2 474 179 voix, tandis qu’Issa Tchiroma Bakary a recueilli 1 622 334 voix. Les manifestations qui ont suivi la proclamation des résultats ont été marquées par des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, avec des rapports de violences à Garoua.

Le détail qui fait réagir

Le chiffre de 43 ans au pouvoir de Paul Biya est particulièrement frappant, illustrant une longévité politique qui suscite l’indignation et le désir de changement parmi la population, notamment la jeunesse.

Réactions officielles et citations

« Nous n’accepterons pas de nous faire voler notre victoire. » — Issa Tchiroma Bakary, 27 octobre 2025.

Analyse & Contexte

La réélection de Paul Biya, bien que conforme aux résultats officiels, soulève des questions sur la légitimité du processus électoral au Cameroun. Les manifestations témoignent d’un profond mécontentement populaire, en particulier parmi les jeunes qui aspirent à un changement. Ce climat de tension pourrait avoir des répercussions sur la stabilité politique du pays et sur les relations internationales, notamment avec les appels de l’ONU pour enquêter sur les violences.