Téhéran renforce ses alliances avec la Chine et la Russie pour contrer les sanctions européennes
Introduction : Le 14 août 2025, à Téhéran, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a annoncé que l’Iran collaborait étroitement avec la Chine et la Russie pour empêcher la réactivation des sanctions internationales envisagées par les puissances européennes. Cette déclaration intervient alors que la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne menacent de recourir au mécanisme de « snapback » si aucun accord n’est trouvé d’ici la fin août.
Faits vérifiés
Les ministres des Affaires étrangères de la France, du Royaume-Uni et de l’Allemagne (collectivement appelés E3) ont adressé une lettre au secrétaire général de l’ONU, António Guterres, exprimant leur volonté de réimposer des sanctions à l’Iran si ce dernier ne reprend pas les négociations nucléaires avec les États-Unis. Cette menace survient alors que des clauses importantes de l’accord nucléaire de 2015 doivent expirer en octobre. Les E3 ont cité l’expansion des activités nucléaires de l’Iran et son manque de coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) comme justifications. (ft.com)
Développement
Le 22 juillet 2025, des représentants de l’Iran, de la Chine et de la Russie se sont réunis à Téhéran pour discuter des négociations nucléaires et des sanctions contre l’Iran. Ils ont convenu de poursuivre des consultations étroites dans les semaines à venir. (understandingwar.org)
Le 13 août 2025, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que son pays travaillait avec la Chine et la Russie pour empêcher la mise en œuvre du mécanisme de « snapback ». Il a ajouté que si cette tentative échouait et que les sanctions étaient rétablies, l’Iran disposait d’outils pour réagir. (brecorder.com)
Réactions officielles
« Nous allons essayer de l’empêcher […] Nous travaillons avec la Chine et la Russie pour empêcher la mise en œuvre du snapback. »
Abbas Araghchi, ministre iranien des Affaires étrangères, 13 août 2025.
Contexte
L’accord nucléaire de 2015, connu sous le nom de Plan d’action global conjoint (JCPOA), prévoyait une limitation stricte des activités nucléaires iraniennes en échange d’une levée progressive des sanctions. En 2018, les États-Unis se sont retirés unilatéralement de l’accord, poussant l’Iran à s’affranchir de plusieurs engagements. Depuis, les négociations pour un nouveau cadre contraignant se heurtent à des désaccords persistants, alors que les Occidentaux accusent l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation : L’Iran envisage de se retirer du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) si les sanctions sont réimposées. Confirmée. L’ancien ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a déclaré que le parlement iranien était prêt à se retirer du TNP si les sanctions internationales étaient rétablies. (reuters.com)
Sources
Source : Institute for the Study of War
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Date de publication : 2025-08-14 21:51:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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