20.10.2025 Cédric Balcon-Hermand 11 Views 0 Comments

Éducation à Tindila : des élèves contraints d’étudier à même le sol

Introduction : Le 10 octobre 2025, le village de Tindila, en Haute Guinée, fait face à une crise éducative alarmante. Les élèves de l’école primaire, construite il y a plus de 30 ans, se retrouvent à étudier sur le sol, faute de salles de classe adéquates. Cette situation met en lumière les défis persistants de l’éducation dans les zones rurales guinéennes.

Ce qu’il faut retenir

À Tindila, les élèves étudient dans des conditions précaires, assis à même le sol.
L’école primaire, construite en 1992, n’a jamais été rénovée et ne répond plus aux besoins croissants de la population.
La nouvelle constitution guinéenne impose la scolarisation de tous les enfants, augmentant ainsi la pression sur des infrastructures déjà insuffisantes.
La communauté a construit un abri de fortune pour accueillir les élèves, mais cela reste temporaire.
Les habitants demandent une aide urgente des autorités pour construire de nouvelles salles de classe.

Faits vérifiés

Des médias tels que Guineematin rapportent que le village de Tindila, avec une population d’environ 2000 habitants, souffre d’un manque criant d’infrastructures scolaires. La situation actuelle est le résultat d’une absence de rénovation depuis plus de trois décennies, ce qui a conduit à des classes surchargées et à des conditions d’apprentissage inacceptables.

Le détail qui fait réagir

Plus de 50 élèves de première année ont été recrutés cette année, mais ils n’ont pas de salle de classe dédiée, illustrant ainsi l’urgence de la situation.

Réactions officielles et citations

« Nous avons la volonté de construire, mais les moyens nous manquent. » — Directeur de l’école, 10 octobre 2025.

Analyse & Contexte

Cette situation met en lumière les défis éducatifs auxquels font face de nombreuses zones rurales en Guinée. Avec l’augmentation de la population scolaire due à la nouvelle législation, la nécessité d’investir dans des infrastructures éducatives devient cruciale. La vidéo attire l’attention sur les réalités souvent ignorées des écoles rurales, suscitant des discussions sur les inégalités d’accès à l’éducation.