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Suspense autour de la loi Duplomb : la Coordination Rurale maintient la pression en attendant la décision du Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel doit rendre sa décision ce jeudi 7 août 2025 concernant la loi Duplomb, adoptée le 8 juillet dernier. Cette loi, visant à alléger certaines contraintes pesant sur le secteur agricole, suscite des réactions contrastées. La Coordination Rurale, syndicat agricole influent, continue de mobiliser ses membres pour soutenir le texte, tandis que des opposants ont saisi le Conseil constitutionnel pour en contester la conformité.

Faits vérifiés

La loi Duplomb, portée par les sénateurs Laurent Duplomb (LR) et Franck Menonville (UDI), a été adoptée par l’Assemblée nationale le 8 juillet 2025. Elle prévoit notamment la réintroduction dérogatoire de certains pesticides de la famille des néonicotinoïdes, la simplification des procédures pour l’agrandissement des élevages et la facilitation de la construction de retenues d’eau pour l’irrigation. Ces mesures répondent à des revendications de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et de la Coordination Rurale. Cependant, elles ont suscité une vive opposition de la part de la gauche, des écologistes, de scientifiques et d’associations environnementales, qui dénoncent des atteintes potentielles à l’environnement et à la santé publique. Suite à l’adoption de la loi, des députés de gauche ont saisi le Conseil constitutionnel le 11 juillet 2025, estimant que le texte est contraire à certains principes constitutionnels, notamment en matière de protection de l’environnement. Le Conseil doit rendre sa décision ce jeudi 7 août 2025.

Développement

La loi Duplomb a été adoptée par 316 voix contre 223 à l’Assemblée nationale. Parmi les mesures phares figurent :

  • La réintroduction dérogatoire de l’acétamipride, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes, pour une période test de trois ans avec clause de revoyure.
  • Le relèvement des seuils d’autorisation environnementale pour les élevages, permettant à davantage d’exploitations d’échapper à des contrôles stricts.
  • La simplification des règles relatives au stockage d’eau d’irrigation afin de sécuriser la ressource.

Ces dispositions visent à alléger les contraintes réglementaires pesant sur les agriculteurs et à renforcer la souveraineté alimentaire de la France. Toutefois, elles ont été vivement critiquées par des associations environnementales et des scientifiques, qui y voient une menace pour la biodiversité et la santé publique. Une pétition en ligne demandant l’abrogation de la loi a recueilli plus de deux millions de signatures en quelques jours, témoignant de l’ampleur de la mobilisation citoyenne contre ce texte.

Réactions officielles

« C’est un jeudi noir pour l’agriculture française, un pas de plus vers l’agricide. »

— Véronique Le Floc’h, présidente de la Coordination Rurale, 21 mars 2025

« Nous sommes consternés par le report de l’examen de la PPL Duplomb-Ménonville, car elle nous a été présentée comme une priorité gouvernementale. »

— Véronique Le Floc’h, présidente de la Coordination Rurale, 21 mars 2025

Contexte géopolitique ou historique

La loi Duplomb s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre les impératifs de production agricole et les exigences environnementales. Depuis plusieurs années, les agriculteurs français dénoncent une réglementation qu’ils jugent excessive et contraignante, freinant leur compétitivité face à leurs homologues européens. Parallèlement, la société civile et les associations environnementales appellent à une transition vers une agriculture plus durable et respectueuse de l’environnement. Cette opposition reflète des débats plus larges sur l’avenir du modèle agricole français et la place de l’écologie dans les politiques publiques.

Désinformation et rumeurs

Plusieurs rumeurs ont circulé concernant la loi Duplomb, notamment sur les réseaux sociaux. Certaines allégations prétendaient que la loi autoriserait l’utilisation illimitée de pesticides interdits, ce qui est inexact. La réintroduction de l’acétamipride est encadrée par une période test de trois ans avec une clause de revoyure. D’autres informations erronées suggéraient que la loi supprimerait toutes les évaluations environnementales pour les projets agricoles, alors qu’elle prévoit un relèvement des seuils d’autorisation, mais pas leur suppression totale. Il est essentiel de se référer à des sources fiables pour obtenir des informations précises sur ce sujet.

Source : Coordination Rurale

Source : Coordination Rurale

Source : Coordination Rurale

Source : LCP

Source : AEF Info

Source : Wikipédia


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Date de publication : 2025-08-07 07:08:00

Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.

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Cédric Balcon-Hermand

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