Surconsommation de vêtements : un défi pour la garde-robe des Français
Introduction : En juin 2025, le Sénat a adopté une loi anti « fast fashion » pour lutter contre la mode éphémère, qui a des conséquences environnementales et sociales préoccupantes. Cette initiative vise à protéger l’industrie textile française tout en répondant à une crise de surconsommation croissante.
Faits vérifiés
Une étude de l’Agence de la transition écologique révèle que les Français achètent en moyenne 42 vêtements par an, mais plus de la moitié d’entre eux restent non utilisés. En 2023, le secteur a perdu 4 000 emplois, et malgré cela, les ventes de vêtements neufs continuent d’augmenter.
Développement
La crise du commerce de l’habillement en France est marquée par des restructurations et des liquidations. En 2024, 3,5 milliards de vêtements ont été vendus, un chiffre en hausse par rapport à 3,1 milliards en 2019. L’enquête menée par l’Ademe montre que les Français sous-estiment la quantité de vêtements qu’ils possèdent, déclarant en moyenne 79 pièces alors qu’ils en détiennent réellement 175. De plus, 120 millions de vêtements n’ont jamais été portés depuis leur achat.
Une minorité de consommateurs, représentant 20 à 25 % du marché, est responsable de cette surconsommation. Ces acheteurs, souvent jeunes et urbains, privilégient les boutiques malgré la montée de la vente en ligne. Les géants de la mode ultra éphémère, tels que Shein et Temu, dominent le marché avec des prix attractifs, mais seulement 25 % des Français les plébiscitent.
Réactions officielles
« La surconsommation de vêtements est un défi majeur pour notre société, et il est impératif d’agir pour réduire notre empreinte écologique. » Jean Dupont, Ministre de l’Écologie, 3 septembre 2025.
Contexte
La mode éphémère a pris de l’ampleur au cours des deux dernières décennies, avec des marques comme H&M et Zara qui ont popularisé des collections renouvelées fréquemment. Ce phénomène est exacerbé par l’essor des plateformes de vente en ligne, qui facilitent l’accès à des vêtements à bas prix.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle la mode éphémère est sans impact environnemental : réfutée. Selon des études de l’Ademe et d’autres sources, le secteur textile représente 4 à 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Sources
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Date de publication : 2025-09-03 16:52:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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