Sommet en Ukraine : Emmanuel Macron, Keir Starmer, Friedrich Merz et Donald Tusk présents samedi à Kiev

Le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le nouveau chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre polonais Donald Tusk assisteront samedi 10 mai à Kiev au sommet de dirigeants européens annoncé vendredi 9 mai par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, d’après les informations obtenues par France Inter.

Au coeur des discussions : un appel conjoint à un cessez-le-feu « complet » et « inconditionnel » de 30 jours, selon les mots employés dans la déclaration commune, consultée par France Inter. « Nous, chefs d’État et de gouvernement de la France, de l’Allemagne, de la Pologne et du Royaume-Uni (…) nous réaffirmons notre soutien aux appels lancés par le Président Trump en faveur d’un accord de paix et nous demandons à la Russie de cesser de faire obstacle aux efforts déployés pour parvenir à une paix durable », est-il écrit dans la déclaration commune.

Ces discussions porteront également sur un nouveau paquet de sanctions européennes (le 17e) contre la Russie, actuellement en discussion entre les États-membres de l’UE. « L’Europe sait ce qui touche le plus la Russie – ce qui peut les pousser à accepter la paix et stopper la guerre », a écrit sur X le président ukrainien. Il ajoute : « Nous unissons nos pays, aussi nombreux que nous le pouvons, pour assurer que cette pression – dans l’intérêt de la paix – soit effective ». 

Lors de cette visite à Kiev, les quatre dirigeants européens prévoient de se rendre sur la place Maïdan (place de l’indépendance), pour un hommage aux soldats ukrainiens morts ou blessés durant les trois années de guerre avec la Russie.

L’après-guerre sera également évoqué lors d’une réunion en visioconférence avec « les partenaires » de l’Ukraine pour « faire le point sur les progrès réalisés en vue d’une future coalition rassemblant des forces aériennes, terrestres et maritimes pour aider à régénérer les forces armées ukrainiennes après un éventuel accord de paix » mais aussi pour « renforcer la confiance en la paix future ».