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Serbie : la nuit où les étudiants ont affronté milices et police

Introduction : Le 15 août 2025, la Serbie a connu une escalade significative des tensions lors de manifestations étudiantes à Belgrade et dans d’autres villes. Ce mouvement, initialement pacifique, a dégénéré en affrontements violents impliquant des milices pro-gouvernementales et les forces de l’ordre.

Faits vérifiés

Les manifestations, déclenchées en novembre 2024 après l’effondrement mortel d’une gare à Novi Sad, ont pris une tournure violente le 15 août 2025. Des affrontements ont éclaté entre les étudiants, les milices pro-gouvernementales et la police, entraînant des blessures et des arrestations. Les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, tandis que des groupes de soutien au gouvernement ont attaqué les protestataires avec des bâtons et des feux d’artifice.

Développement

À Belgrade, des milliers d’étudiants ont défilé pour dénoncer la corruption gouvernementale et exiger des élections anticipées. Les tensions ont culminé lorsque des milices pro-gouvernementales, armées de bâtons et de feux d’artifice, ont attaqué les manifestants. La police est intervenue en utilisant des gaz lacrymogènes pour disperser la foule, entraînant des affrontements violents. Des scènes similaires ont été rapportées à Novi Sad, où des bureaux du Parti progressiste serbe (SNS) ont été vandalisés par des manifestants en colère. Les forces de l’ordre ont procédé à des arrestations massives, avec au moins 47 personnes interpellées et plusieurs dizaines de blessés signalés.

Réactions officielles

« Les émeutiers seront traduits en justice », a déclaré le président Aleksandar Vučić le 15 août 2025.

Contexte

Les manifestations ont débuté en novembre 2024 après l’effondrement du toit d’une gare rénovée à Novi Sad, causant la mort de 16 personnes. Cet incident a été largement attribué à la corruption et à la négligence gouvernementales, déclenchant une série de protestations menées par des étudiants à travers le pays. Depuis lors, le mouvement a évolué pour inclure des revendications plus larges contre la corruption et pour des réformes démocratiques.

Désinformation et rumeurs

  • Affirmation selon laquelle les manifestations sont orchestrées par des puissances étrangères : non prouvée. Les médias pro-gouvernementaux ont relayé cette théorie, mais aucune preuve tangible n’a été fournie.
  • Allégations de brutalité policière excessive : confirmées. Des organisations de défense des droits de l’homme ont documenté des cas de violence policière contre des manifestants pacifiques.

Sources

Source : Reuters

Source : AP News

Source : Financial Times

Source : DW

Source : Balkan Insight


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Date de publication : 2025-08-15 18:19:00

Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.

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Cédric Balcon-Hermand

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