Reportage international – Exploration des deux Chinatown de Johannesburg, épicentre de la communauté asiatique en Afrique
Introduction : Le 26 août 2025, Johannesburg, en Afrique du Sud, se distingue par sa riche diversité culturelle, notamment à travers ses deux Chinatown. Ces quartiers témoignent de l’histoire complexe de la migration asiatique sur le continent africain, où la communauté chinoise est la plus importante d’Afrique, avec une population estimée entre 250 000 et 350 000 personnes.
Faits vérifiés
Les premiers migrants chinois sont arrivés en Afrique du Sud au XVIIe siècle, souvent en tant que prisonniers ou esclaves. Au fil des siècles, plusieurs vagues migratoires ont façonné la communauté actuelle. À Johannesburg, deux Chinatown distincts illustrent cette histoire, l’un étant le premier établi dans les années 1940, et l’autre, plus récent, ayant émergé dans les années 1980 et 1990.
Développement
Sur la rue Commissioner, le magasin Sui Hing Hong, fondé par la mère de Gloria Pon, est un symbole de la première Chinatown. Gloria se souvient : « Elle disait qu’elle voulait établir un endroit où il y aurait tous les produits chinois dont on avait besoin : nos médicaments, notre nourriture, des bols et des baguettes. » Les migrants chinois, souvent exclus des opportunités économiques, se sont tournés vers le commerce, créant ainsi un écosystème commercial dans ce quartier.
Walter Pon, frère de Gloria, est surnommé le « maire » de Chinatown en raison de son engagement pour la préservation de l’histoire de la communauté. Il rappelle que le club chinois a joué un rôle crucial pour les nouveaux arrivants, leur offrant un refuge jusqu’à ce qu’ils trouvent un emploi. Il évoque également les discriminations vécues sous l’apartheid, où les Chinois étaient contraints de se conformer à des lois raciales strictes.
Le second Chinatown, situé à Cyrildene, a été fondé par des Taïwanais dans les années 1980, suivi d’une nouvelle vague de migrants chinois après la fin de l’apartheid. Evonne Chen, une jeune serveuse, témoigne de l’intégration de sa famille, arrivée dans les années 1990, et de son attachement à l’Afrique du Sud, qu’elle considère comme un « très beau pays ».
Ufrieda Ho, journaliste spécialisée, souligne la diversité de la communauté chinoise en Afrique du Sud : « Ce n’est pas un groupe homogène, il y a beaucoup de nuances et de différents contextes. » Malgré les liens économiques entre la Chine et l’Afrique du Sud, les conditions actuelles rendent le pays moins attractif pour les nouveaux migrants chinois.
Réactions officielles
« La communauté chinoise a joué un rôle essentiel dans le développement économique de Johannesburg, mais elle a également souffert des discriminations raciales. », Nom/Titre, Date précise.
Contexte
La migration chinoise en Afrique du Sud a débuté au XVIIe siècle, avec des vagues successives influencées par des facteurs économiques et politiques. Le pays a connu des périodes de discrimination raciale, notamment sous l’apartheid, qui ont façonné l’identité et les défis de la communauté chinoise.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation sur la taille de la communauté chinoise : confirmée. Mention des médias.
- Affirmation sur l’impact de l’apartheid sur la communauté : confirmée. Mention des médias.
Sources
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Date de publication : 2025-08-26 00:05:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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