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Indre : Un bilan mitigé des moissons 2025 entre qualité et rendements insuffisants

Introduction : En août 2025, les agriculteurs de l’Indre font le point sur les moissons de l’été, marquées par des conditions caniculaires. Bien que la qualité des récoltes soit jugée satisfaisante, les rendements sont en deçà des attentes, suscitant des inquiétudes parmi les producteurs.

Faits vérifiés

Le premier bilan des moissons dans l’Indre révèle une qualité des récoltes relativement bonne, mais des rendements jugés insuffisants. Selon Nicolas Pailloux, président de la chambre d’agriculture de l’Indre, les agriculteurs ne peuvent pas considérer cette année comme satisfaisante en termes de rendements, malgré une amélioration par rapport à 2024, une année particulièrement difficile.

Développement

Les agriculteurs de l’Indre ont dû faire face à des températures élevées et à des restrictions de travail durant les heures les plus chaudes. Les rendements pour le blé se situent autour de 61-62 quintaux par hectare, tandis que le colza atteint environ 30 quintaux par hectare. Pour l’orge, les chiffres varient entre 65 et 70 quintaux par hectare. Ces chiffres cachent des disparités importantes, avec des rendements variant du simple au double selon les zones. Le Boischaut Nord et la Brenne, par exemple, ont souffert d’un hiver pluvieux qui a retardé les semis.

Malgré ces défis, la qualité des récoltes semble au rendez-vous, selon les premiers échantillons analysés. Cependant, les agriculteurs s’inquiètent des prix d’achat qui continuent de baisser, atteignant parfois des niveaux inférieurs aux coûts de production. Nicolas Pailloux souligne que les prix du colza ont chuté de 10 euros à la tonne depuis la fin des moissons.

Réactions officielles

« On ne peut pas considérer que c’est une bonne année en terme de rendements. On n’est pas à des niveaux exceptionnels. Mais les qualités sont relativement satisfaisantes », Nicolas Pailloux, président de la chambre d’agriculture de l’Indre, 17 août 2025.

Contexte

Les conditions climatiques extrêmes, telles que les canicules et les orages, ont un impact direct sur l’agriculture. Ces événements rendent la gestion des cultures encore plus complexe, surtout dans un contexte où les prix des intrants, comme les engrais et le carburant, continuent d’augmenter.

Désinformation et rumeurs

  • Les rendements des cultures sont en hausse : non prouvée. Aucune source fiable n’a confirmé cette affirmation.

Sources

Source : France Bleu

Source : Le Monde


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Date de publication : 2025-08-17 04:55:00

Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.

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Cédric Balcon-Hermand

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