Sciences Sociales

Propriété et gestion des océans : enjeux et défis contemporains

Introduction : À l’heure où les enjeux environnementaux prennent une ampleur sans précédent, la question de la propriété des océans demeure cruciale. En effet, la gestion des eaux territoriales est sous la responsabilité de chaque État, tandis que la haute mer, qui représente plus de 60 % des océans, reste un espace flou, sans véritable autorité. Ce constat soulève des interrogations sur la protection de cet environnement vital.

Faits vérifiés

La haute mer, en théorie, n’appartient à personne et est régie par des traités internationaux, dont la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, signée en 1982. Ce traité, souvent qualifié de « Constitution des océans », délimite les espaces maritimes en fonction de leur distance par rapport aux côtes. Cependant, son application reste inégale et insuffisante pour protéger les écosystèmes marins.

Développement

Les eaux territoriales s’étendent jusqu’à 12 milles marins, où l’État exerce une souveraineté totale. Au-delà, la zone économique exclusive (ZEE) s’étend jusqu’à 200 milles marins, permettant aux États d’exploiter les ressources maritimes. La France, avec 10,2 millions de km² de ZEE, a déjà étendu son plateau continental dans plusieurs territoires ultramarins. En revanche, la haute mer, qui n’est sous l’autorité d’aucun État, est soumise à la liberté de navigation, mais cette liberté a conduit à des abus, tels que la surpêche et le rejet de déchets toxiques.

Réactions officielles

« L’enjeu, derrière les demandes d’extension formulées par de nombreux États, c’est notamment l’exploitation future des ressources minérales, alors que les gisements à terre commencent à s’épuiser », Sophie Gambardella, Juriste, 2024.

Contexte

La gestion des océans a évolué au fil des siècles, passant de règles coutumières à des régulations plus formelles. Les préoccupations environnementales ont émergé dans les années 1980, mais restent souvent secondaires par rapport aux enjeux économiques. La récente adoption du Traité international pour la protection de la haute mer et de la biodiversité marine en 2023 marque une étape importante, mais son efficacité dépendra de sa ratification par un nombre suffisant d’États.

Désinformation et rumeurs

  • Affirmation sur l’exploitation minière des grands fonds marins : non prouvée. Mention des médias.

Sources

Source : Le Monde

Source : France 24


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Date de publication : 2025-08-15 06:41:00

Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.

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Cédric Balcon-Hermand

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