Procès Shakahola : les techniques du pasteur Mackenzie dévoilées
Introduction : Le 5 septembre 2025, lors du procès de Paul Nthenge Mackenzie à la Cour pour enfants de Tononoka à Mombasa, les analyses de ses téléphones portables ont révélé des méthodes de manipulation utilisées pour inciter ses fidèles à jeûner jusqu’à la mort. Ces révélations soulèvent des questions sur l’ampleur de son influence et les mécanismes de contrôle exercés sur ses adeptes. Des zones d’ombre subsistent quant à l’étendue exacte de ces pratiques et à leur impact sur les victimes. Le procès se poursuit avec l’examen de nouveaux éléments de preuve.
Faits vérifiés
Le 5 septembre 2025, lors du procès de Paul Nthenge Mackenzie à la Cour pour enfants de Tononoka à Mombasa, les analyses de ses téléphones portables ont révélé des méthodes de manipulation utilisées pour inciter ses fidèles à jeûner jusqu’à la mort. Ces révélations soulèvent des questions sur l’ampleur de son influence et les mécanismes de contrôle exercés sur ses adeptes. Des zones d’ombre subsistent quant à l’étendue exacte de ces pratiques et à leur impact sur les victimes. Le procès se poursuit avec l’examen de nouveaux éléments de preuve.
Développement
Les analyses des téléphones portables de Paul Mackenzie ont mis en lumière des messages et enregistrements audio détaillant des instructions précises sur le jeûne extrême, présentées comme un moyen de « rencontrer Jésus ». Ces communications révèlent également des stratégies pour isoler les fidèles de leurs familles et de la société, renforçant ainsi leur dépendance au pasteur. Les enquêteurs ont découvert des échanges où Mackenzie ordonnait la destruction de documents d’identité et la cessation de toute activité scolaire pour les enfants, affirmant que l’éducation formelle était contraire aux enseignements religieux. Ces pratiques ont conduit à la mort de plus de 450 personnes, dont de nombreux enfants, retrouvés dans des fosses communes dans la forêt de Shakahola.
Réactions officielles
« Cette affaire est d’une gravité sans précédent et nécessite une réponse judiciaire exemplaire », a déclaré le procureur général du Kenya, le 6 septembre 2025.
Contexte
Paul Nthenge Mackenzie, ancien chauffeur de taxi, a fondé l’Église internationale de Bonne Nouvelle en 2003. Ses prêches prônaient le rejet de l’éducation formelle, des soins médicaux et des documents d’identité, considérés comme des obstacles à la foi. En 2019, face à la radicalisation croissante, les autorités kényanes ont interdit son église. Mackenzie et ses adeptes se sont alors installés dans la forêt de Shakahola, où ils ont poursuivi leurs pratiques extrêmes, menant au drame découvert en 2023.
Désinformation et rumeurs
- Affirmation selon laquelle Mackenzie aurait agi seul : réfutée. Les enquêtes ont identifié 35 co-accusés impliqués dans les mêmes pratiques.
- Rumeur sur l’absence de preuves matérielles : réfutée. Les analyses des téléphones portables et les témoignages des survivants constituent des preuves accablantes.
Sources
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Date de publication : 2025-09-06 14:24:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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