Procès des militants du suicide assisté : focus sur le docteur Bernard Senet
Introduction : Le 15 septembre 2025, le tribunal correctionnel de Paris a ouvert le procès de douze militants de l’aide à mourir, dont le docteur Bernard Senet, 76 ans. Ces prévenus sont jugés pour avoir aidé des personnes à se procurer du pentobarbital, un barbiturique létal, entre août 2018 et novembre 2020. (charentelibre.fr)
Faits vérifiés
Bernard Senet, médecin généraliste retraité de la région d’Avignon, est l’une des figures centrales de ce procès. Ancien militant actif au Syndicat de la Médecine Générale (SMG) et à la Société de Formation Thérapeutique du Généraliste (SFTG), il a accompagné de nombreuses personnes en fin de vie et milite pour la légalisation de l’aide médicalisée à mourir. (pratiques.fr)
Développement
Entre août 2018 et novembre 2020, les membres de l’association Ultime Liberté ont assisté des dizaines de personnes, malades ou non, dans l’achat en ligne de pentobarbital, un barbiturique entraînant une mort rapide et sans douleur. Ce médicament est interdit en France en raison de sa dangerosité. (charentelibre.fr)
Le procès, prévu pour durer jusqu’au 9 octobre 2025, a débuté par l’appel des prévenus, dont plusieurs se sont avancés à la barre d’un pas frêle, la silhouette voûtée. La défense soutient que les poursuites à l’encontre des prévenus vont à l’encontre de droits fondamentaux, comme le principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine ou le droit à mourir dans la dignité. (lexpress.fr)
Réactions officielles
« Si aider des personnes qui souhaitent mourir est un délit aujourd’hui, je l’assume […]. Je l’ai fait au nom de la liberté de chacun de pouvoir disposer de son corps jusque dans sa mort. »
Claude Hury, présidente d’Ultime Liberté, 15 septembre 2025.
Contexte
L’association Ultime Liberté, née d’une scission de la frange la plus radicale de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD), milite pour la légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie volontaire. Elle revendique le droit à un suicide serein, que l’on soit ou non malade, dans la mesure où la personne qui fait ce choix est en pleine possession de ses moyens et que sa décision est réfléchie. (lexpress.fr)
Désinformation et rumeurs
- Affirmation X : non prouvée. Mention des médias (sans lien).
Sources
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Date de publication : 2025-09-23 11:55:00
Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.
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