Ghana: plainte pour « détention illégale » après l’accueil de 14 expulsés des Etats-Unis

Cédric Balcon-Hermand
12.10.2025

Ghana: plainte pour « détention illégale » après l’accueil de 14 expulsés des Etats-Unis

Des avocats ont saisi la Haute Cour à Accra le 17 septembre 2025. Trois hauts responsables ghanéens sont visés.

Le 17 septembre 2025, des avocats ghanéens ont déposé une plainte pour « détention illégale » et « risque de refoulement ». Elle fait suite à l’arrivée, début septembre, de quatorze ressortissants ouest-africains expulsés par les Etats-Unis. L’affaire touche aux droits fondamentaux des personnes expulsées et à la responsabilité des autorités d’accueil. L’examen de la plainte par la Haute Cour est attendu, calendrier non précisé.

Ce qu’il faut savoir

  • Le fait : le Ghana est visé par une plainte après l’accueil de migrants expulsés par Washington, pour « détention illégale » et « risque de refoulement ».
  • Qui est concerné : le procureur général du Ghana, le chef d’état-major des armées, le contrôleur général du service de l’immigration, et quatorze ressortissants ouest-africains.
  • Quand : dépôt de plainte le mercredi 17 septembre 2025; arrivées début septembre 2025.
  • Où : Haute Cour du Ghana, à Accra (Ghana).

Chiffres clés

  • 14 personnes expulsées accueillies début septembre 2025.
  • 2e pays africain visé par une plainte après l’Eswatini.

Contexte

Jusque-là, les procédures visaient les Etats-Unis pour des expulsions vers des pays africains sans lien avec les personnes concernées: Ghana, Eswatini, Soudan du Sud, Rwanda et Ouganda. Dans ce dossier, des hauts responsables ghanéens sont nommément mis en cause. Lundi, le ministre des affaires étrangères, Samuel Okudzeto Ablakwa, a affirmé que le Ghana n’était pas la cible; les parties visées seraient « les Etats-Unis et l’administration Trump ».

Ce qui reste à préciser

  • Le calendrier d’examen de la plainte par la Haute Cour.
  • Le statut et les conditions exactes de prise en charge des quatorze personnes au Ghana.

Citation

« pas la cible de ces personnes qui affirment que leurs droits ont été violés », les parties visées étant « les Etats-Unis et l’administration Trump ». — Samuel Okudzeto Ablakwa, ministre ghanéen des affaires étrangères.

Sources

Source : Le Monde

Source : Le Monde

Source : Le Monde

Source : Le Monde

Source : Le Monde

Source : Le Monde

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Date de publication : 2025-09-18 21:00:00

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