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Préparation des astronautes : immersion terrestre pour conquérir l’espace

Introduction : Le 25 août 2025, à Cologne, en Allemagne, l’Agence spatiale européenne (ESA) et le Centre national d’études spatiales (CNES) poursuivent leurs efforts pour préparer les astronautes aux défis des missions spatiales. Sous la direction d’Hervé Stévenin de l’ESA et de Guillemette Gauquelin-Koch du CNES, des environnements terrestres spécifiques sont utilisés pour simuler les conditions de l’espace et étudier les effets de l’apesanteur sur le corps humain.

Faits vérifiés

Hervé Stévenin, instructeur d’astronautes à l’ESA, est responsable de l’entraînement aux sorties extravéhiculaires (EVA) et aux vols en apesanteur. Il a participé à la mission NEEMO 19 de la NASA en 2014, une simulation de mission spatiale sous-marine. Guillemette Gauquelin-Koch, responsable des sciences de la vie au CNES, supervise des recherches sur les effets de l’apesanteur, notamment via des études d’immersion sèche pour reproduire les conditions de microgravité.

Développement

L’entraînement des astronautes aux EVA est crucial pour assurer leur sécurité et leur efficacité lors des missions spatiales. À Cologne, l’ESA dispose d’un bassin d’immersion de 10 mètres de profondeur où les astronautes s’exercent à travailler en conditions simulées d’apesanteur. Cet environnement permet de reproduire les défis physiques et techniques des sorties dans l’espace, notamment la gestion des outils et des déplacements en scaphandre.

Parallèlement, le CNES mène des études sur les effets de l’apesanteur sur le corps humain. Les missions spatiales prolongées entraînent des modifications physiologiques telles que la redistribution des fluides corporels vers le haut du corps, ce qui peut provoquer une dilatation du cœur et une augmentation du débit cardiaque. Ces recherches visent à développer des contre-mesures pour préserver la santé des astronautes lors de missions de longue durée.

Réactions officielles

« Plonger, être formé sous l’eau permet de s’habituer aux sensations de travail en apesanteur sur de longues périodes. » – Hervé Stévenin, instructeur d’astronautes de l’ESA, 2015.

Contexte

Depuis les années 1960, la formation des astronautes a évolué pour inclure des simulations terrestres sophistiquées. Les bassins d’immersion et les études d’immersion sèche sont devenus des outils essentiels pour préparer les équipages aux conditions extrêmes de l’espace. Ces méthodes permettent non seulement d’améliorer les performances des astronautes, mais aussi de développer des technologies médicales applicables sur Terre.

Désinformation et rumeurs

  • Affirmation : Les astronautes n’ont pas besoin d’entraînement spécifique pour les sorties extravéhiculaires. Réfutée. Les médias spécialisés soulignent l’importance de formations rigoureuses pour assurer la sécurité des missions.

Sources

Source : AirZeroG

Source : La Revue du Praticien

Source : Cols Bleus

Source : La Dépêche


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Date de publication : 2025-08-25 16:00:00

Auteur : Cédric Balcon-Hermand – Consulter sa biographie, ses projets et son travail. Cet article a été vérifié, recoupé, reformulé et enrichi selon la ligne éditoriale Artia13, sans reprise d’éléments protégés.

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Cédric Balcon-Hermand

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