Premières lumières pour le nouveau télescope spatial SPHEREx, qui publie des images ultra-détaillées de l’espace !
Le 11 mars dernier, une Falcon 9 décollait de la base californienne de Vandenberg, emportant à son bord un appareil particulièrement précieux pour la Nasa. Le télescope spatialtélescope spatial SPHEREx partait vers l’espace avec une mission : cartographier le cosmoscosmos grâce à ses instruments de haute précision et la qualité de ses clichés. Placé à proximité d’une orbite polaire, SPHEREx était calibré et testé au cours des six dernières semaines, afin de mener des observations optimales à environ 700 kilomètres de la surface de la Terre. Le pari est actuellement réussi pour la Nasa, l’agence américaine ayant annoncé dans un communiqué daté du 1er mai l’acquisition de plusieurs centaines d’images des profondeurs spatiales.
Décliner l’espace sous toutes ses couleurs
Pendant deux ans, ou 25 mois, SPHEREx doit réaliser 3 600 photos par jour, pointant diverses régions du ciel profond. Avec un triple miroir d’une ouverture de 20 centimètres, le nouveau télescope spatial opère dans le domaine du presque infrarouge. Les photos publiées par la Nasa le 1er mai permettent d’admirer la précision exemplaire de la sonde, ayant déjà immortalisé des milliers d’étoilesétoiles et de corps célestes grâce à différentes expositions.
SPHEREx scanne le ciel. © JPLraw
La mission de SPHEREx est particulièrement dense et importante : elle pave la voie au lancement du Nancy Grace Roman Space Telescope, comparé à celui d’Hubble en 1990 et qui devrait être lancé en mai 2027. D’ici là, SPHEREx doit scruter chaque pan du ciel pour en obtenir une carte détaillée et complète. Un arsenal de capteurscapteurs incorporés par Caltech sur le télescope lui garantit la possibilité d’obtenir des données sur 102 longueurs d’ondelongueurs d’onde différentes. Les photographiesphotographies peuvent se décliner en plusieurs couleurscouleurs, mettant en exergue les détails invisibles à l’œilœil nu.
Sonder les tréfonds du cosmos pour en comprendre les origines
La technique employée, appelée spectroscopie, permet de décomposer les informations lumineuses captées par les instruments du télescope. Ainsi, non seulement SPHEREx se veut redoutablement précis, mais il permettrait en plus une modélisationmodélisation 3D de galaxies vues et photographiées en 2D.
Au cours de ses 11 000 orbites, SPHEREx sera chargé de déceler les points les plus éloignés de l’UniversUnivers. L’objectif sera de livrer aux scientifiques des précisions sur le processus de réionisationréionisation. Environ 400 millions d’années après le Big BangBig Bang, les étoiles primitives auraient provoqué l’ionisationionisation des atomesatomes grâce à leur puissant rayonnement, augurant la création de l’Univers tel que les astronomesastronomes l’observent aujourd’hui.
En parallèle, les clichés de SPHEREx pourraient dévoiler de plus amples éléments moléculaires composant notre Voie lactée. C’est donc un emploi du temps particulièrement chargé qui attend le nouveau télescope américain, avec l’espoir de percer les secrets lointains que cache l’obscurité de l’espace.
Auteur : Artia13
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